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La Presse du Jour N° 2115 du 16/4/2014

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Supposée corruption des secrétaires généraux de centrales syndicales : 5 millions proposés à chaque syndicaliste
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  La Presse du Jour


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche des confédérations syndicales sur la Préfecture
Mardi 25 Mars 2014, Cotonou: Les Confédérations et Centrales Syndicales effectuent une marche sur la Préfecture de Cotonou pour exiger la satisfaction de leurs revendications Photo : (De gauche à droite) M. Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la CSA Bénin, M. Noël Chadaré, Secrétaire Général de la COSI Bénin, M. Paul Issé Iko, Secrétaire Général de la CSTB et M. Laurent Mètognon, Secrétaire Général de la FESYNTRA-FINANCES.


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Quel responsable de Confédérations ou Centrales syndicales a pris ou refusé les cinq (5) millions proposés pour «acheter» l’arrêt de la grève des travailleurs ?

Difficile de répondre à cette question. Ce qui est sûr, c’est l’un des responsables syndicaux qui a révélé à la face du monde que l’argent a circulé lors des négociations avec le gouvernement. Et il n’a pas tort. Le fait est là. L’argent a vraiment circulé. De qui est venu cet argent ?

Dans quelles mains l’argent a-t-il atterri ? Voilà des questions auxquelles il ne nous est pas possible de répondre. Seulement, ce que nous savons, le pactole a existé et a transité par les mains d’un responsable d’une institution de la République.

Celui-ci a ensuite informé qui de droit de venir le chercher. Certains auraient mordu à l’appât. D’autres auraient résisté. Les investigations se poursuivent. Elles pourraient révéler d’autres surprises. A suivre…

Les syndicalistes s’offrent en spectacle
La scène est à peine croyable. Personne n’aurait pensé que les bouillants et solidaires responsables de Centrales et Confédérations syndicales allaient un jour en arriver à se désunir, voire s’attaquer par presse interposée sur des questions d’argent.

Il faut avoir le courage de le dire. Les responsables syndicaux ont désormais perdu toute crédibilité au niveau des Béninois. Ils ont montré à la face du monde que le peu pourrait les diviser et les détourner des revendications qu’ils croient défendre au profit de leurs bases.

Le mal a tellement atteint le cœur du monde syndical au point où il sera difficile pour le Béninois de croire en leur détermination lors de prochaines luttes syndicales.

Qui peut encore croire en eux ? Ceux-là qui hier défendaient leur cause à l’unisson avec détermination et passion, mais qui se sont subitement retournés contre eux-mêmes ! Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui rit et qui devrait se moquer de ses «partenaires sociaux». Sans apporter des solutions concrètes à ce qui a été qualifié de « revendications essentielles», et même pas aux autres dites secondaires, le gouvernement a réussi à obtenir la suspension de la grève chez quatre grandes centrales et confédérations syndicales.

Une manne tombée du ciel pour le gouvernement et son chef. Aujourd’hui, non seulement le gouvernement a obtenu la fin de la grève, mais pourrait bénéficier du dégel pour longtemps. Les responsables syndicaux ont trouvé de quoi s’occuper. Ils s’accusent sur une supposée corruption de certains d’entre eux.

Lors de la déclaration de suspension de la motion de grève, Dieudonné Lokossou de la Csa-Bénin n’a pas tremblé en révélant que lors des négociations, l’argent a circulé. Ce qui a déclenché des réactions de la part des responsables syndicaux non favorables au dégel social. «Il faut poser la question à celui qui a trouvé que l’argent a vraiment circulé.

C’est Dieudonné Lokossou seul qui sait de quoi il parle. Peut-être qu’il n’a pas bien précisé ce qu’il voulait expliquer », a dit Laurent Mètongnon de la Fésyntra-Finances.

Toujours au sujet des accusations de son camarade Dieudonné Lokossou, Paul Essè Iko, secrétaire général de la Cstb a été clair : «C’est lui seul qui sait si l’argent a circulé ou pas. Tout le monde sait, la bouche qui mange ne parle pas…».


Jean-Marie Sèdolo

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