Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4333 du 17/4/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Fcbe de l’Ouémé/Plateau : Les transfuges de l’opposition ne sont pas les bienvenus
Publié le vendredi 18 avril 2014   |  Le Matinal


François
© Autre presse par DR
François Abiola, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de l’Ouémé-Plateau, ce n’est pas la bonne camaraderie entre les transfuges de l’opposition et les militants de premières heures.

Mécontentements et frustrations créent un malaise profond dans le rang des partisans du chef de l’Etat dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Ayant milité pour l’arrivée au pouvoir de Yayi Boni, certains piliers du régime voient d’un mauvais œil la part du gâteau qui revient à des transfuges de l’opposition. Ces derniers, avec à leur tête le ministre François Abiola, occupent des portefeuilles clés au niveau de l’appareil d’Etat. Devenus aujourd’hui les hommes à tout faire du président de la République, ils ont réussi à gagner la confiance de ce dernier. Quelques années plus tôt, on était à mille lieues de l’imaginer. Opposants hier, le ministre d’Etat François Abiola, l’actuel Préfet de l’Ouémé/Plateau, Moukaram Badarou, les maires de Porto-Novo, Moukaram Océni, de Pobè, Saliou Akadiri, d’Adjarra, Saka Yaya, de Sèmè-Podji, Mathias Gbèdan et bien d’autres ont aujourd’hui pion sur rue à la présidence de la République. Le chef de l’Etat les utilise pour réduire la sphère d’influence du Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji et du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) de Séfou Fagbohoun>

Avec cette politique que pratique le Président de la République, la mouvance présidentielle a toujours son mot à dire dans ces deux départements. Or, il n’était pas facile de contrecarrer l’hégémonie du Prd dans l’Ouémé et de contenir l’influence du Madep dans le Plateau. Même si les transhumants sont encore loin de renverser la vapeur, ils parviennent à donner du fil à retordre aux partis traditionnels. Cependant, l’Ouémé/Plateau est toujours contrôlé par l’opposition, mais pas sa chasse gardée.

Dans la mauvaise camaraderie

La promotion qu’ont connue les ouvriers de la 36ème heure au sein de l’appareil d’Etat suscite des remous et surtout des mécontentements. Un exemple : Le douanier à la retraite, Julien Gboviessi, président du parti national ‘’Ensemble’’ créé par le professeur Albert Tévoédjrè, ne le cache pas à travers ses opinions. « Nous souhaitons l’agrandissement de la mouvance. Mais, nous n’accepterons pas n’importe qui. Nous nous sommes battus pour l’avènement au Pouvoir du Président Yayi Boni. Je n’approuve pas que des transhumants parlent en notre nom…(Ndlr) », a-t-il souvent déclaré au cours des meetings des Fcbe. Son opinion rejoint celle d’autres militants du chef de l’Etat considérés comme des ouvriers de premières heures. Pour exprimer leur désapprobation, d’autres ont pris du recul face aux activités de la mouvance dans la capitale. C’est le cas de l’Honorable Sofiatou Schanou, de Ataou Sofiano, ex-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), de Issa Badarou, ancien ministre de l’Economie maritime et bien d’autres qui ont disparu de la scène politique. Selon les informations, ils ont préféré laisser les transhumants s’agiter. Au regard de tout ce qui précède, on peut soutenir que la prime à la transhumance politique risque d’être un revers pour la mouvance présidentielle dans les départements de l’Ouémé/Plateau lors des prochaines joutes électorales.

Jules Yaovi Maoussi

 Commentaires