Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Organisation des prochaines communales : Yayi peut-il échapper à la sanction de l’Ue ?
Publié le mercredi 23 avril 2014   |  Adjinakou


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La session électorale de rattrapage que veut Boni Yayi pour les Communales est loin de quitter la sphère du rêve. Dans la course contre la montre avec le rappel à l’ordre de l’Union européenne, le chef de l'Etat et son gouvernement continuent de faire pression sur le Parlement, le Cos-Lépi et tous les autres acteurs impliqués dans le processus électoral au Bénin. Sauf que la complexité des préalables ne permet pas de croire au miracle promis.



Le Bénin parviendra-t-il à répondre favorablement aux injonctions de ses partenaires techniques et financiers notamment l’Union européenne (Ue) qui exige l’organisation des élections communales dans de brefs délais ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs et les Béninois en général. Difficile pour l’heure de répondre à l’interrogation malgré l’implication récente de la majorité des autorités politico- administratives depuis les dernières menaces de l’Ue qui annonce la suppression de ses aides budgétaires au Bénin si rien n’est fait pour remettre le processus électoral sur les rails démocratiques.


Alerte générale
Depuis son soudain réveil, Boni Yayi ne ménage plus aucun acteur impliqué dans l’organisation des élections au Bénin. Ni les députés, ni les membres du cos-Lépi, encore moins les acteurs politiques et autres personnalités. Le chef de l’Etat semble même s’inscrire dans la logique d’un coup de force puisqu’il réclame l’organisation des élections au bout des trois prochains mois. Ce que redoutent nombre d’analystes. Néanmoins, chaque acteur veut jouer sa partition.

En témoigne l’activisme des formations politiques aussi bien de la mouvance que de l’opposition lors de la phase de l’audit participatif de la Lépi. Mieux, les pressions faites sur les députés par le président de l’Assemblée nationale, les dernières sorties des membres du Cos-Lépi et les résolutions des présidents d’institutions qui veulent avoir un droit de regard dans le processus de correction de la Lépi passent bien pour des signaux qui préviennent d’un danger imminent.


Rêve sans réalisme
Après plus d’un an de retard, le président Boni Yayi veut organiser les élections communales dans trois mois au plus. Un défi qui n’est certainement pas impossible, sauf qu’il pose quelques problèmes quand on sait que le plus grand défi est de garantir des élections transparentes, crédibles et exemptes de toutes contestations postélectorales. D’ailleurs, le député Eric Houndété attire déjà l’attention sur le fait.

Dans un coup de gueule donné au parlement en fin de semaine écoulée, le président du groupe parlementaire Union fait la nation prévient d’un échec du Cos-Lépi dont les responsabilités ne sauraient être imputées au Parlement. « Nous nous entêtons à faire de la Lépi, un dossier de l’Assemblée nationale. Non! (…) Si ça ne marche pas, je ne veux pas être associé à ça. J’ai fait tous les efforts que je peux faire en tant que citoyen et tant que parlementaire, mais si le Cos-Lépi ne réussit pas, je n’en suis pas responsable. Alors que vous semblez dire que c’est une responsabilité qui sera partagée en cas d’échec », a-t-il laissé entendre.

En effet, la perplexité des observateurs face à l’ambition de l’organisation précipitée des communales est d’autant plus légitime quand on sait que sur dix étapes, la correction de la Lépi ne vient que de boucler la première phase que constitue l’audit participatif.

Peut-on prétendre passer les étapes de l’enregistrement complémentaire, la mise à jour du fichier, le dédoublonnage, l’affichage provisoire, la correction, la validation de la liste provisoire, la publication, l’émission des cartes d’électeur dans le délai envisagé, sans compter l’installation de la Céna et les questions de financement ?


Vitali Boton

 Commentaires