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La Presse du Jour N° 2118 du 22/4/2014

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Sortie des conseillers municipaux Prd de Porto-Novo au sujet des missions du maire rejetées : les présidents de commissions font des déballages sur le maire Océni
Publié le mercredi 23 avril 2014   |  La Presse du Jour




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Le collectif des présidents des commissions techniques de la municipalité de Porto-Novo a donné un point de presse la semaine écoulée à Porto-Novo pour expliquer les motifs du rejet des voyages et missions du maire Océni à l’extérieur. Par la même occasion, ils ont appelé le maire à justifier ce qu’ils considèrent comme des « casseroles ».

Les déballages ont commencé à Porto-Novo. Par presses interposées, les conseillers municipaux Prd de Porto-Novo et le maire Moukaram Océni rentrent dans les déballages. Après la sortie du maire Océni il y a deux semaines, c’est le tour des conseillers Prd de sortir des tiroirs les dossiers qu’ils considèrent comme les preuves de mauvaise gouvernance sous le maire actuel.

Les conférenciers, en l’occurrence M. Atchadé, Dr Ahlonsou et Mme Zinsou, etc. ont déclaré que « … gardant encore un brin d’espoir, il est souhaitable que le Maire développeur se ressaisisse et se concentre sur l’essentiel, ses casseroles.

Pour l’heure, un certain nombre de dossiers concernant le développement économique et social de la ville doivent être assainis ; ils sont devenus sensibles et préoccupants. Sans aucun doute, le Maire développeur et l’administration municipale seront appelés à en répondre.

Il ne s’agit pas d’évacuer les problèmes posés, comme à l’accoutumée, par des discours laconiques et expéditifs, mais plutôt de viser un règlement durable, voire définitif des problèmes qui se posent dans l’évolution de ces dossiers qui ont quelque chose à voir avec le développement de la ville.

Il s’agit de : Plan de Développement Municipal ; Hôtel « La Détente » ; Attribution d’un Domaine à la BIBE ; Cumul des Fonds FADEC 2010, 2011, 2012, 2013, Construction de l’Hôtel de Ville ; Jardin public de Dowa ; Dossier de pavage de la voie St Pierre Paul-Carrefour Guévié dans Hounsouko ; Lotissement de Houinvié ; Dossiers de coopération en souffrance ; Réseau de santé des familles et de la Communauté de Porto-Novo ; Dossier CEMAAC ».

« Au sujet des voyages et missions rejetés, les conférenciers observent que « le mot ‘’ politique ‘’ est devenu le seul argument du Maire pour cacher des réalités pourtant simples et évidentes… C’est aussi l’ultime épouvantail que Monsieur Moukaram Océni agite en session du Conseil municipal pour intimider ceux qui lui rappellent ses obligations », avaient introduit les conférenciers.

Pour ce qui concerne le voyage sur Paris refusé, « le Conseil l’a rejeté parce que la ville traversait une période de difficultés financières sérieuses, marquée par des manifestations du personnel pour retards dans le paiement des salaires et l’absence chronique de fournitures de bureaux pour cause de non-paiement des fournisseurs.

L’opportunité du voyage n’était pas évidente : en quoi le lancement d’un ouvrage, écrit sur Porto-Novo, relatant l’histoire de son patrimoine, auquel devaient assister deux Maires (l’actuel et son prédécesseur), œuvrait pour le développement de la ville ?…

A la grande surprise des élus, le souhait des élus a été concrétisé le vendredi 28 mars 2014 à la salle Polyvalente de l’EPA où toute une journée d’étude a été consacrée à cet ouvrage en présence de la plupart des acteurs souhaités », ont expliqué les présidents de commissions techniques.

Par ailleurs, au sujet du voyage à Medellin en Colombie, le collectif révèle qu’il s’agit « d’une autre facette de la réalité des pratiques irrégulières imposées par le Maire au Conseil municipal. En effet, en plus de fournir au Conseil des informations inexactes afin de faire financer des dépenses fantaisistes de voyages ou séjours à l’étranger, il s’acharne à transformer des tolérances observées dans des situations antérieures en principes réglementaires.

L’obstination à présenter au Conseil des dossiers incomplets, sans respect des délais, contenant des informations peu fiables, vagues, insuffisantes et parfois erronées, est devenue la règle de gestion du Maire, s’agissant des dossiers de voyage.

En l’occurrence, pour ce voyage en Colombie, les informations relatives au contenu de la mission furent plus abondantes dans les rues de Porto-Novo que dans la salle du Conseil ; les documents furent distribués de manière éparse aux conseillers la veille et le jour même de leur étude ; à part une phrase laconique parlant d’un « événement spécial » au profit de Porto-Novo, les conseillers n’ont pas reçu d’éléments suffisants pour apprécier la mission.

Bien entendu, les mots désormais incontournables : « accrocher d’autres partenaires » figuraient dans ce document d’une page et demie… De quelles indemnités s’agit-il ? A combien s’élèvent ces indemnités pour suffire à couvrir ses frais de séjour (720.000 f et plus)? Que Monsieur Moukaram Océni, feignant la vertu, cesse de chercher à noyer le poisson.

En plus de ces insuffisances, le doute était permis à l’idée que l’AFD, institution prestigieuse que nous remercions, invite Monsieur le Maire à un événement à l’étranger, en prenant en charge seulement le billet d’avion (3.645.100 fcfa), garantir l’hébergement, la restauration et le déplacement local. Avec tout le respect qui lui est dû, jusqu’à preuve du contraire, nous ne croyons pas à cette pratique de la part de l’AFD.

Par ailleurs, pour tirer les conclusions de son analyse, le collectif a laissé entendre que « le Maire n’ayant pas été autorisé par le Conseil, pourquoi fait-il supporter à la ville certains frais relatifs à cette mission (visa et autres) ? Ses indemnités ne suffisent-elles déjà plus ?

En tous cas, les réalités de ce dossier rappellent fortement d’autres missions à l’étranger qui ont été rejetées pour insuffisance de justifications (St Etienne- France) ou qui ont été effectuées malgré le rejet du Conseil ou dont l’accord du Conseil a été obtenu au prix de pratiques inavouables (CIGLU, Cités et Villes Islamiques, Paris, Lyon, etc.), qui sont restées, à ce jour, sans résultats ni impact sur le développement de la ville ».

Plus grave, il est curieux à l’entendement du collectif que « le Maire n’ait jamais pu donner un exemple de retombées concrètes de mobilisation de ressources au profit de la ville après un de ces voyages, même lorsqu’il a prétendu aller participer à une « Table ronde de bailleurs pour Lokpodji » ! Est-ce le début des déballages entre les amis d’hier devenus adversaires politiques aujourd’hui ? En tout cas, les administrés et les électeurs, en spectateurs joyeux, devront suivre cette actualité avec intérêt en vue d’en tirer et appliquer les conclusions dans les urnes très prochainement.


Junior Fatongninougbo

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