Résurgence du dossier Nocibé : des piques à Pascal Irénée Koupaki (L’homme de toutes les attractions) #aCotonou

Politique

Résurgence du dossier Nocibé : des piques à Pascal Irénée Koupaki (L’homme de toutes les attractions)

Publié le mercredi 23 avril 2014 | La Presse du Jour

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Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki

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Depuis quelques jours, le dossier Nocibé fait la UNE de l’actualité. Un dossier qui, il faut l’avouer, montre jusqu’à quel point la gestion de ce pays pose problème. Seulement, celui à qui l’on veut faire porter toutes les tares de ce dossier est l’ancien Premier ministre, Pascal Irénée Koupaki. Erreur ! Lorsque l’on connait le système de fonctionnement du régime en place.

Pascal Irénée Koupaki à nouveau au devant de l’actualité ! Malgré qu’il ait fait l’option du silence, la réalité des choses est là, bien évidente. En effet, à moins de deux ans des élections présidentielles, on peut dire que le moment est bien indiqué pour certains de régler des comptes avec celui qui, depuis son départ du gouvernement, ne sort que lorsque cela s’impose.

A un moment donné, on a tenté de l’accuser d’être…du Programme de vérification des importations de nouvelle génération (Pvi-Ng). Par la suite, rien. Pour Yayi, c’est l’homme de Patrice Talon. Les grèves, le camp Yayi lui colle cela. Dès qu’il y a un problème coton, c’est encore lui. Quelle chose s’est passée quelque part ? C’est encore lui.

L’on comprend pourquoi aujourd’hui dans le dossier de la Nouvelle cimenterie du Bénin, on évoque encore son nom. Et pourtant, les Béninois connaissent le mode de fonctionnement du régime Yayi. Tout se ramène à Yayi et non à un ministre. Si ce n’est que la signature qui détermine l’implication dans un dossier, il y a longtemps que tous les ministres de Yayi seraient en prison.

Le système Yayi, en réalité, se ramène à sa seule personne. Depuis qu’il a quitté le gouvernement, si Koupaki avait des casseroles, Yayi les aurait déjà sorties. Donc, en matière d’intégrité, il en est un exemple. Le problème de Pascal Irénée Koupaki aujourd’hui, c’est son silence, un silence qui dérange.

Son second problème, c’est que quand on prend tous ceux qu’on dit présidentiables, il incarne celui qui suscite crainte aussi bien dans le camp Yayi qu’ailleurs mais qui, au même moment, apparaît comme l’homme de la situation actuelle.

Sa rigueur ne fait plus l’ombre d’un seul doute. Sa capacité à régler les problèmes de ce pays, surtout économiques, fait l’unanimité. Conclusion : toute occasion pour lui donner des coups est la bienvenue, même les coups les plus malhonnêtes. Parfois, c’est bon pour le candidat puisque le cas Yayi est encore dans les mémoires. Attendons donc de voir.

Euloge Badou

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