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Le Matinal N° 4336 du 23/4/2014

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A la découverte des 4000 pièces du musée Avimadjessi : le Projet « Bruits de bottes au Musée » lancé
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  Le Matinal




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Les forces de sécurité et de défense sont à l’honneur du 19 avril au 18 mai 2014, au Musée international Avimadjessi. Pendant un mois, militaires, policiers et officiers, auront l’opportunité de visiter gratuitement les 4000 œuvres du musée, et d’y apprécier la diversité culturelle mondiale.


C’est l’information qui a filtré du point de presse organisé au musée samedi 19 avril 2014, par le promoteur Denis Avimadjessi. Selon lui, le projet « Bruits de bottes au Musée » a pour objectif de faire oublier un instant les armes, le qui-vive, les nuits passées loin de la famille et les autres formes de stress aux forces de sécurité et de défense.

Les visiteurs sont donc invités à découvrir gratuitement quatre mille pièces anciennes, contemporaines, insolites, spirituelles ou érotiques provenant du monde entier. « Je m’adresse aux autorités et aux responsables des forces de défense et de sécurité pour que des musées soient créés pour retenir dans le présent, les actes, les images de bravoure qui jalonnent le passé de ces diverses forces.


En tant que fils de militaire moi-même, je me donne volontaire pour les y aider », a déclaré Denis Avimadjessi. Gaston Eguedji, administrateur au Fonds d’aide à la culture, a salué cette initiative, qui selon lui contribuera à connaître une partie des « actes de bravoure » de l’histoire nationale. Pour Grégoire Noudehou, décorateur et expert au Fonds d’aide à la culture, ce musée est un lieu d’une importance capitale, car elle permet de reconstituer l’histoire nationale.

« Nous avons une grande histoire, fut-elle celle de l’esclavage. Nous allons faire la promotion de ce lieu », a-t-il déclaré, avant d’appeler le Fonds d’aide à la culture à accompagner le travail du musée. Pour sa part, le metteur en scène Tola Koukoui, a salué l’œuvre du « grand collectionneur », qu’est Denis Avimadjessi. Selon lui, le talent et les efforts du collectionneur ne suffisent pas. Il faut maintenant que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités afin que les œuvres du musée durent dans le temps.

Wilfrid Noubadan

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