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Fraternité N° 3590 du 23/4/2014

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Gestion de la campagne cotonnière 2013-2014 : des tonnes de coton livrées aux intempéries, d’énormes pertes pour le Bénin
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  Fraternité




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Des milliards de pertes pour le Bénin ! C’est l’évidence à laquelle s’accordent beaucoup de Béninois au vu de la gestion de la campagne cotonnière 2013-2014. En effet, des spécialistes de la question cotonnière annoncent que, quels que soient les cas de figure, la campagne enregistrera des milliards de Fcfa de pertes du fait des difficultés à pouvoir égrener à temps et dans les normes, plus de cent huit mille tonnes de coton graine actuellement stockées dans des conditions où elles sont livrées aux intempéries. Et, dans le meilleur des cas, l’égrenage de cette importante quantité de coton graine ne peut commencer que la semaine prochaine, c’est-à-dire en pleine saison pluvieuse.

Malheureusement, dans ces conditions, le produit qui sortira de l’égrenage de ces tonnes de coton graine sera de basse qualité. Il en est de même des graines de coton.

Du coup, le coton obtenu des 108 mille tonnes actuellement exposées aux intempéries sera difficilement vendu au prix normal qui est de l’ordre de 900.000 Fcfa la tonne. Idem pour les graines de coton issues de l’égrenage. Les plus avertis parlent de perte sèche sur lesdites graines de coton.

Bref, il faut s’attendre à d’énormes pertes pour la filière après l’égrenage au titre de la campagne en cours, surtout qu’il y a d’autres faux frais.

Des frais supplémentaires
En effet, en dehors des pertes indéniables qui découlent de la gestion du surplus de coton exposé aux intempéries, il faut noter qu’à l’heure du bilan, il y aura l’ardoise des frais de mission des différents ministres qui étaient sur le terrain dans les bassins cotonniers.

Par ailleurs, il y a aussi les frais de stockage et de déstockage, de protection des stocks, de surcoût des frais de transport, d’entretien et de primes pour les militaires réquisitionnés pour la cause. Tout ceci s’élèverait à des milliards qui auraient été préservés pour la campagne en cours si les choses avaient été faites dans les règles de l’art.

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