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Le Matinal N° 4336 du 23/4/2014

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Reprise ce jour après les congés de pâques : L’école publique toujours dans l’incertitude
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Une directrice d’école s’enfuis avec les frais d’examen


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C’est ce jour jeudi qu’on saura réellement le visage de la scission actuelle au sein des Centrales syndicales. Les 4 grandes Centrales et Confédérations ont levé la motion et affichent assurance que l’école reprendra vie. Mais la Cstb et le Front n’y pensent pas et affichent toujours résistance. L’école publique rouvrira-t-elle ? La question est toujours d’actualité.


Alors que leurs amis des collèges privés ont fini pratiquement le programme et attendent les dernières évaluations ou les examens nationaux, ceux des collèges publics n’ont toujours pas achevé le premier semestre. La crise aux multiples facettes qui a démarré le 7 janvier 2014 a plongé l’école publique béninoise dans la léthargie avec au compteur 4 mois de gâchis. Les 4 Centrales et Confédérations syndicales que sont la Cgtb, la Cosi-Bénin, la Csa Bénin et la Cespib ont levé la motion par souci de sauver l’année, mais les enseignants ne se sont nullement empressés de rattraper ne serait-ce qu’une partie du temps perdu pendant les congés. En situation normale, les congés de pâques sont sacrifiés pour permettre de rattraper le retard perdu. Mais cette fois-ci, c’est le contraire. Les salles de classes étaient hermétiquement fermées pendant les congés, ce qui semble révéler les difficultés du consensus au sein des acteurs de l’enseignement. La résistance d’une partie du Front et de la Cstb serait-elle révélatrice de ce manque d’empressement et d’engouement des enseignants ? Cela semble se justifier. Hier mercredi 23 avril 2014, le Front a effectué une sortie pour réaffirmer la reconduction de la grève et une motion de 48 heures à compter du mardi 29 avril pour exiger l’effectivité de la mesure de 1.25. Beaucoup d’enseignants membres du Front rejettent systématiquement la reprise de ce jour. « La motion de 72 heures tacitement reconductible est en cours et s’achève normalement demain. Donc, il ne faut pas rêver. On ne reprend pas », a déclaré le trésorier du Bureau du Front, Maxime Okoundé. De leurs côtés, les responsables des Centrales et Confédérations, signataires de la motion de suspension minimisent voire banalisent le risque. Invité sur une chaîne de radio, le Secrétaire général d’une Confédération a visiblement rassuré de l’effectivité de la reprise. Ce jour permettra de savoir qui a raison ou tort.

Refus de la reprise des classes et d’année blanche

Le discours des enseignants du Front et de la Cstb inspire un paradoxe tout aussi d’intérêt. Ceux-ci refusent de reprendre les classes et appellent à la paralysie mais rejettent l’hypothèse d’une année blanche. Dans leur communiqué d’hier, les enseignants du Front ont déclaré que l’hypothèse de l’année blanche est exclue et que les enseignants promettent des résultats records aux différents examens cette année. Le Secrétaire général de la Cstb, Paul Essè Iko aussi clame à qui veut l’entendre que l’année blanche n’aura jamais lieu. On a de la peine à lire un brin de sérieux dans ce discours puisque jusque-là, les résistants n’ont pas repris et ne sont même pas encore dans la logique d’un quelconque réaménagement du calendrier scolaire à moins d’un mois de juin. La crise dans le monde enseignant est d’une singularité parfaite.

Hospice Alladayè

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