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Bénin : l’administration publique tourne toujours au ralenti
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  Xinhua




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COTONOU -- L'administration publique béninoise tourne toujours au ralenti, après une dizaine de jours de la suspension de la motion de grève, par quatre des six organisations syndicales qui ont lancé ce mot d'ordre le 7 janvier dernier, en vue de l'amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs béninois, notamment des secteurs publics.

Dans les départements administratifs, plusieurs services de l' administration publique béninoise demeurent paralysés par le mouvement de grève des travailleurs béninois.

Au ministère béninois des Finances et de l'Economie, en dehors des directeurs centraux et des membres du cabinet ministériel qui sont présents à leurs postes de travail, les autres fonctionnaires de ce département névralgique pour l'économie béninoise ont répondu à l'appel de la Fédération des syndicats des travailleurs des finances (FESYNTRA-Finances).

En effet, la Fédération des syndicats des travailleurs des finances (FESYNTRA-Finances) et la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB, la plus représentative des organisations syndicales du Bénin), ont décidé de continuer le mouvement de grève de 72 heures par semaine en vue d'exiger du gouvernement la satisfaction totale des sept points de revendications des travailleurs.

"La CSTB et la FESYNTA-Finance, réaffirment leurs déterminations à poursuivre le mouvement de grève lancé depuis le 7 janvier dernier jusqu'à satisfaction complète des revendications, notamment le relèvement des fonctions du préfet des départements de l'Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, et du commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou, tous deux auteurs de la répression de la marche pacifique du 27 décembre dernier, qui a fait plusieurs blessés, y compris deux leaders syndicaux", a confié à Xinhua, Paul Issè Iko, secrétaire général de la CSTB.

Outre cette revendication, a-t-il poursuivi, l'exécutif béninois doit octroyer les 25% du traitement indiciaire aux enseignants à l'instar des autres travailleurs du pays.

Le 15 avril dernier, quatre organisations syndicales, à savoir la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), la Confédération des syndicats autonome du Bénin (CSA-Bénin), la Centrale des organisations syndicales indépendante du Bénin (COSI- Bénin) et la Centrale des secteurs privés et indépendante du Bénin (CSPIB), ont décidé de suspendre la motion de grève en vue de permettre à l'exécutif d'engager les négociations dans le cadre de la Commission nationale permanente de concertation gouvernement- centrales syndicales.

Lors d'une concertation avec les organisations syndicales, le 12 mars dernier, le président béninois Boni Yayi a réaffirmé sa volonté de leur restituer les défalcations opérées sur les salaires des mois de janvier et de février 2014 pour fait de grève.

Par ailleurs, le président Boni Yayi a accepté de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 31.625 à 40. 000 francs Cfa (environ 6,3 à 80 USD).

Il a aussi promis d'étudier la demande des enseignants relative au bénéfice de revalorisation de 25% du traitement indiciaire. Il a rassuré les syndicats que des dispositions sont prises afin que les événements du 27 décembre 2013 ne se reproduisent plus.

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