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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Audits des sociétés et offices d’Etat: Le cas SOBEMAP est-il oublié ?
Publié le samedi 26 avril 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Le
© Autre presse par DR
Le Directeur Général de cette société étatique, Professeur Soumanou Toléba de la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap)


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Le gouvernement avait annoncé au cours d’un conseil, l’audit de tous les offices et sociétés d’Etat. La SBEE, la SONACOP, la CNSS, le CNCB… devaient recevoir les inspecteurs pour évaluer leur gestion, leur gouvernance. Mais depuis, on attend les résultats et le cas de la Société béninoise de manutentions portuaires (SOBEMAP) est préoccupant.

Cette opération d’assainissement avait été applaudie par la population. Certaines sociétés publiques étaient gérées comme des épiceries. Les effets de corruption et de distraction de deniers publics étaient tels qu’il fût nécessaire de dépêcher des inspecteurs pour y voir clair. Certaines étaient devenues des appendices, d’autres ne produisaient pas le fruit escompté. Et le développement s’en ressentait. Il fallait trouver des voies et moyens de nettoyer l’écurie et de purifier l’atmosphère économique de ces institutions publiques.
Sans que les travaux pour certains aboutissent, des clameurs ont décelé des malversations et autres mauvaises gestions.
A la SONACOP, ce sont les syndicalistes qui ont tiré la sonnette d’alarme et la diligence du Chef de l’Etat a produit des effets qui justifient bien ce choix de faire auditer tous les offices et sociétés d’Etat. Le directeur est écroué suite à un contrôle conduit par l’IGE.
A la CNSS, le Conseil d’Administration avait dénoncé des cas de mal gouvernance. Malgré la superposition d’actes de contrôle assurés par l’IGE et un cabinet étranger, le mis en cause fut démis de son poste, même s’il en a gagné mieux ailleurs.
Au CNCB, sans qu’on ait dit avec force détails les raisons du limogeage de la directrice générale, l’office reste dirigé par une autre personne. Cela pourrait être le fruit d’une opération de contrôle dont les résultats ne furent pas publiés.
A la SBEE dont le cas est encore frais dans nos mémoires, l’on n’a pu conduire cette opération avant que des dénonciations ont pu emporter le DG, même si celui-ci écume une mesure conservatoire. Blanchi, il devrait retourner à son poste pour continuer d’exercer ès qualité. Mais voilà !
Par contre à la SOBEMAP, la situation semble relever d’une exception. Si réellement cette structure avait reçu la visite de l’IGE, comme il était annoncé à la satisfaction générale, on aurait entendu soit un blanchiment de son directeur comme à la SBEE, soit une condamnation pour cause de fraudes éventuelles ou de mal gouvernance. Mais jusque-là, rien.
Malgré le recrutement d’un expert venu des Nations Unies, pour suivre la gouvernance au niveau de chaque structure d’Etat, rien n’a encore filtré du travail qu’abattrait ce cadre.
Félix MAHOUGNON

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