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La Nation N° 5976 du 28/4/2014

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Correction de la LEPI : 6 600 000 citoyens recensés pour l’audit participatif
Publié le lundi 28 avril 2014   |  La Nation


Sacca
© Autre presse par DR
Sacca Lafia, Président du Conseil d`Orientation et de Supervision des operations de correction de la Lépi.


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Le président de la République a eu, vendredi 25 avril dernier, une séance de travail avec une délégation du Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (COS/LEPI). A l'ordre du jour, le point de l'audit participatif et la suite du processus d'actualisation de la LEPI.

L’opération de l’audit participatif dans le cadre de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI) semble être une réussite. C’est du moins ce qui se dégage du point fait par une délégation du Conseil d’orientation et de supervision de la LEPI (COS/LEPI) vendredi dernier au chef de l’Etat. En effet, selon le président de cet organe, Sacca Lafia, au terme de cette première phase du processus, 6 600 000 personnes sont recensées contre une prévision de 6 100 000.

Ce qui équivaut à un taux de couverture de plus de105%. Le travail de vérification est en cours pour extirper de cette liste brute les éventuels doublons, les mineurs et trier les 5 400 000 potentiels électeurs ciblés. L'ensemble des résultats manuels obtenus au cours de l'audit participatif est en cours de traitement en vue d'une mise à jour de la base de données. Six ateliers et 300 machines sont mobilisés pour la circonstance.

Par la suite, les potentiels électeurs nouvellement enregistrés subiront la phase biométrique (recueil des empreintes digitales, photos...). La liste électorale provisoire est attendue pour juillet prochain, annonce Sacca Lafia qui a par ailleurs remercié le chef de l'Etat qui joue sa partition en mettant à disposition les moyens nécessaires pour une bonne conduite du processus.

De son côté, le vice-président du COS/LEPI, Augustin Ahouanvoèbla, a tenu à lever toute équivoque au sujet de la non convocation du corps électoral par le chef de l'Etat, au titre des prochaines élections.

Pour lui, la polémique qui enfle à ce sujet relève soit d'une ignorance des dispositions en la matière ou d'une campagne d'intoxication fomentée à dessein. En effet, clarifie-t-il, aux termes du Code électoral, c'est après l'installation de la Commission électorale nationale autonome que pourra intervenir la convocation du corps électoral. Puisque c'est cet organe qui est habilité à en formuler la demande au chef de l'Etat.

La balle est donc dans le camp de l'Assemblée nationale qui devra s'acquitter de ses prérogatives de mise en place de la CENA, conclut le vice-président du COS/ LEPI. Peu avant cette rencontre, le président Boni Yayi a reçu en audience une délégation du Centre international d'étude pour la conservation et la restauration des biens culturels, (ICCROM) conduite par son directeur général Stefano de Caro. Elle est allée remercier le chef de l'Etat béninois pour le maintien et la pérennisation de la subvention du Bénin en faveur de l'Ecole du patrimoine africain (EPA) de Porto-Novo.

Les résultats obtenus par cette institution panafricaine depuis 20 ans, comblent largement les attentes, se réjouit le directeur général de l'ICCROM. Les réflexions sont en cours au niveau de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), rassure-t-il, pour une mobilisation plus accrue des pays africains au chevet de cette institution qui joue un rôle éminent dans la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel du continent.

Environ 306 000 tonnes de coton attendu
Le ministre en charge de l’Agriculture a fait le point provisoire de la campagne cotonnière 2013-2014 au chef de l’Etat. Fatouma Amadou Djibril indique qu’au terme de cette campagne, les prévisions ont été atteintes et seraient même en passe d'être dépassées.

La production, confie-t-elle, s’est établie à plus de 306.000 tonnes de coton graine. Face aux menaces des intempéries dues au démarrage des pluies, les mesures urgentes ont été prises pour le déstockage de 104.000 tonnes de coton encore en instance et éviter des pertes inutiles.

A cet effet, les Forces armées sont à nouveau réquisitionnées pour prêter mains fortes aux acteurs, à l'instar de la campagne écoulée. Deux cents bâches supplémentaires seront commandées pour mener à bien cette opération qui exige beaucoup de célérité, souligne la ministre de l'agriculture.


A en croire le ministre, le gain financier des paysans s'est sensiblement accru, avec une bagatelle de 56 milliards de francs CFA contre 40 milliards la saison écoulée. Le paiement des décades, démarré en février, se poursuit, à un rythme satisfaisant.

Cette performance, ajoute-t-elle, est le fruit des réformes courageuses engagées depuis 2011 pour inverser la courbe descendante de la filière de l'or blanc. Ces efforts seront poursuivis, assure-t-elle, pour définitivement sortir le coton béninois de l'ornière. Au titre de la prochaine campagne, la mise en place des intrants a démarré afin d'approvisionner à temps les paysans et assurer à la campagne les chances d'une réussite encore plus grande.

Des investisseurs dans le secteur pétrolier et minier Le chef de l’Etat a échangé avec quatre délégations intervenant dans les secteurs pétrolier et minier. Séjournant à Cotonou dans le cadre de la Conférence internationale sur les mines, l'énergie, et les hydrocarbures, elles entendent intervenir au Bénin pour donner un coup d'accélérateur aux travaux d'exploration entrepris depuis peu.


A leur sortie, Eric Schmid, directeur des recherches à la société suisse IHS dit vouloir accompagner les compagnies pétrolières en activité au Bénin par la mise à disposition de données fiables sur le sous-sol béninois.

De son côté, Alexandre Godard, coordonnateur régional Afrique de la société norvégienne TGS, compte mettre au profit de notre pays l'expertise de sa société dans les études sismiques. Présente au Bénin depuis plusieurs années, la société TGS a acquis au fil des années une bonne maîtrise des données sismiques sur le Bénin, ce qui constitue un atout dans la nouvelle dynamique de recherches pétrolière et minière au Bénin.

Quant à Jon Nicholls vice-président pour l'Afrique et le moyen-orient de la société EMGS, il annonce s'investir dans l'exploration minière et pétrolière en mettant à contribution son expertise technologique qui permettra de raccourcir les délais de forage et d'accéder à des résultats fiables. Enfin, Chris Drage, vice-président pour l'Afrique de Petroleum Geo Services (PGS), est aussi intéressé par les recherches sismiques sur le pétrole aussi bien au Bénin que dans la sous-région.

Par Gnona AFANGBEDJI

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