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La Presse du Jour N° 2120 du 24/4/2014

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Vente d’articles dans les feux tricolores : Une activité aux grands risques à Cotonou
Publié le mardi 29 avril 2014   |  La Presse du Jour




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Les principaux feux tricolores de Cotonou servent de lieux de vente d’articles de toutes sortes. Une activité qui n’est pas sans danger pour les vendeurs.

Se faufiler entre voitures, motos et camions, c’est l’exercice quotidien de certains Béninois qui ont choisi les feux tricolores pour écouler leurs articles. C’est le cas d’Hermann, un vendeur de produits cosmétiques qui vient chaque matin dans les feux tricolores de Cadjèhoun pour écouler ces produits. Il le fait quotidiennement pour pouvoir satisfaire ses besoins. Une fois arrivé sur les lieux avec ces produits, il les accroche au cou tout en prenant soin de garder d’autres en main. Ainsi, il guette le feu rouge en jetant des coups d’œil incessants sur la voie>

Dès que le feu rouge s’allume, il se faufile entre les usagers tout en présentant aux motocyclistes et automobilistes ces produits de toutes sortes étalés sur son corps. Si certains le revoient dès qu’il s’approche d’eux, d’autres par contre l’observent avec attention même s’ils ne sont prêts à acheter, surtout les femmes qui regardent plus les produits cosmétiques. Dès que le feu est au vert, c’est de la désolation, il court, s’arrête un moment tout en regagnant le trottoir. Il renfrogne la mine parfois, notamment lorsque les clients ne paient pas et partent avec le produit dès que le feu au vert. Mais il garde toujours espoir. Parfois, ils accusent sur certains qui ne veulent pas acheter mais qui lui font perdre du temps tout en discutant du prix des produits. Chaque fois qu’un client interpelle Hermann, il se dirige vers ce dernier. Mais toujours est-il que le temps que les clients achètent et payent, le feu est souvent au vert. Ce qui fait qu’Hermann n’arrive pas toujours à prendre son argent. Cela suscite des insultes et des cris de la part des uns et des autres. Sur ce, les usagers qu’il gêne dans leur circulation le traitent de tous les noms. « Tu veux mourir jeune », lui lance-t-on parfois. Certains lui reprochent de ne pas se soucier de sa vie, d’autres lui bloquent le passage. Certains vendeurs font la sourde oreille lorsque le feu est au vert et les usagers n’attendent pas pour leur donner des coups ou proférer à leur encontre des injures. Ils deviennent parfois un obstacle pour nous les motocyclistes et automobilistes qui n’arrivons pas à vite démarrer lorsque le feu est au vert, a confié un zémidjan avec amertume.

Boniface Kabla (Stg)

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