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Le Matinal N° 4338 du 25/4/2014

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Radicalisation dans le monde enseignant : Le Front relance la grève de 48 heures dès ce jour
Publié le mardi 29 avril 2014   |  Le Matinal


Grève
© Autre presse par DR
Grève du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement


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Le Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement est en grève de 48 heures à compter de ce jour mardi 29 avril 2014. Deux motifs fondent le durcissement de leur position. Il y a le point indiciaire 1.25 de traitement salarial et la question de la sédentarisation des vacataires. (Lire la motion)
Motion de grève

A
Messieurs les Ministres
- du Travail, de la fonction publique et de la réforme administrative chargée du dialogue social ;

- des Enseignements maternel et primaire ;
- de l’Enseignement Secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes

- Considérant la motion de grève générale lancée par les confédérations et centrales syndicales que sont la Cstb, la Csa-Bénin, la Cgtb, la Cosi-Bénin, la Cspib et la Fesyntra-Finances depuis le 07 janvier 2014 ;

- Considérant le Relevé des conclusions des négociations de la Commission nationale permanente de concertations et de négociations collectives gouvernement/Centrales et Confédérations syndicales du 5 août 2011, instituant un coefficient de revalorisation de 1,25 de l’indice de traitement au profit des agents de l’Etat ;

- Considérant la consécration juridique de cette mesure issue des négociations par le Gouvernement, à travers la prise du Décret 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l’Etat et d’un plan d’apurement étendu sur une période de quatre (04) ans sur la base des indices acquis au 31 décembre 2011 » ;

- Considérant l’amalgame savamment orchestré par certains membres du Gouvernement pour confondre cette mesure transversale, avec l’allocation d’incitation à la fonction enseignante consacrée désormais dans le Décret 2010-101 du 26 mars 2010 sous forme de coefficient d’indexation ;

- Considérant le Relevé des conclusions des Séances de négociations entre le Gouvernement, les Confédérations syndicales, la Fésyntra-Finances et les Facilitateurs dans le Cadre de la Décrispation Sociale du 07 mars 2014 et le Relevé de décision Issues de la Rencontre Accordée par le Chef de l’Etat le mercredi 12 mars 2014 aux Centrales et Confédérations Syndicales ;

- Considérant que les enseignants vacataires qui représentent plus de 80% du personnel enseignants du secondaire font objet d’un mépris persistant et que leur sédentarisation est bénéfique aussi bien pour les apprenants que pour le reste du système éducatif ;

- Considérant la Motion de grève tacitement reconductible prise par le Front d’Action des Syndicats des Trois Ordres de l’Enseignement en date du 24 janvier 2014 et le cinglant désaveu essuyé par ceux qui ont pris le risque historique le 18 mars 2014 de saboter les intérêts majeurs de la famille enseignante en violation du Code de conduite du Front ;
- Considérant le blocage des négociations dans le cadre de la Commission Permanente de Concertations et de Négociations Collectives Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales à peine installée le 07 avril 2014 sur insistance des quatre Centrales précitées et déjà refermée du fait du Gouvernement dans le dilatoire et l’usure ;

- Considérant que les Secrétaires Généraux des Confédérations Syndicales et la Fesyntra-Finances ont tenu bon jusqu’au 15 avril 2014 et leur détermination a permis d’engranger des acquis majeurs et de redorer le blason du mouvement syndical surtout en milieu enseignant ;
- Considérant la suspension de la motion de la Cgtb, de la Csa-Bénin, la Cosi-Bénin et de la Cspib en date du 15 avril 2014, l’appel aux enseignants en lutte à une reprise des activités pédagogiques dès leur retour des congés prévu pour le 24 avril 2014 et surtout leur engagement avec « les syndicats de base à reprendre le mouvement de grève à tout moment au cas où le Gouvernement persisterait dans du dilatoire et la mauvaise foi en refusant de donner satisfaction aux revendications restantes sous de fallacieux prétextes ».

Les organisations syndicales du secteur de l’éducation, réunies au sein du Front d’action des syndicats des Trois Ordres d’enseignement décident en toute responsabilité d’une grève reconductible de quarante huit (48) heures à compter du mardi 29 avril 2014 à zéro (0) heure au mercredi 30 avril 2014 à minuit pour exiger :

1- l’acte de reconnaissance formel des 1,25 aux enseignants en attendant la définition des modalités de jouissance échelonnée des 1,25 à travers un échéancier précis négocié ;
2- le principe acquis de la sédentarisation des vacataires pour la rentrée 2014-2015 le remboursement en bloc des défalcations illégales de 2012 au cours de l’année 2014.
En tout état de cause, tout en réaffirmant son attachement au dialogue, le Front
- prend à témoin le peuple béninois et nos chers apprenants pour dire que la rentrée du 24 avril 2014 est conditionnée à la satisfaction des revendications restantes en dépit des pas déjà faits par le Gouvernement ;

- tient le Gouvernement responsable des déconvenues qu’engendreraient fatalement ses manœuvres dilatoires si le délai du 24 avril 2014 n’est pas respecté ;
- rassure le peuple béninois que l’année blanche n’est pas à l’ordre du jour et que les résultats aux examens de fin d’année atteindront des records jamais égalés si les enseignants sont bien motivés.

Seule la lutte paie !!!

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