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Le Matinal N° 4080 du 11/4/2013

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Changement à la tête de la Cstb:Gaston Azoua démissionne, Paul Essè Iko assure l’intérim
Publié le jeudi 18 avril 2013   |  Le Matinal


Gaston
© Autre presse par DR
Gaston Azoua, secrétaire général de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin


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Il n’est plus Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Gaston Azoua a rendu publique sa démission de la tête de la Cstb. Paul Essè Iko assure l’intérim jusqu’à l’organisation du congrès extraordinaire au cours duquel sera élu dans six mois un nouveau Secrétaire général. La nouvelle est intervenue à l’occasion de l’Assemblée générale extraordinaire des militants tenue hier mercredi 17 avril 2013 à la Bourse du travail.


« Je suis fatigué », a lâché Gaston Azoua hier pour justifier son départ du Secrétariat général de la plus importante Confédération des travailleurs du Bénin. Le bouillant dit ne plus avoir toute la capacité pour continuer la lutte. La charge de vingt années de lutte pèse sur l’homme qui a préféré se retirer pour passer la main à la jeune génération encore fougueuse. A la tête de la Cstb depuis septembre 1992, Gaston Azoua a pratiqué tous les régimes depuis la Conférence nationale. Il s’éclipse et laisse le fauteuil à son adjoint Paul Essè Iko qui assurera la gestion des instances jusqu’à l’organisation dans les six prochains mois du congrès extraordinaire. Une assise qui connaîtra de l’élection du nouveau Secrétaire général. La décision a été saluée par les militants qui, à l’unanimité ont célébré Gaston Azoua hier. Pour le représentant du bureau directeur de la Cstb, Eustache Zinzindohoué, le parcours a été exaltant. « Le bureau directeur prend acte de cette décision du camarade Gaston Azoua et lui adresse toutes les félicitations de la Cstb pour ses sacrifices et son don de soi. Il a réussi à élargir les bases de l’organisation et faire de la Cstb la première confédération du Bénin à organiser les élections professionnelles en 2001 et 2006. Grâce à vous, nous avons eu plusieurs victoires. Nous vous témoignons toute notre gratitude », a-t-il déclaré. Dans son message, le désormais ex-Secrétaire général de la Cstb a exhorté la jeune équipe qui sera installée à plus d’engagement pour des victoires plus grandes. « Je n’ai plus la facilité de parcourir les entreprises. Je suis fatigué. Je demanderai à la jeune génération qui est là de continuer la lutte. Je leur dirai de ne jamais regarder derrière. Qu’ils ne se disent pas si Gaston était là. Non, qu’ils avancent et qu’ils fassent confiance à celui qu’ils auront choisi. J’ai commencé un jour », a-t-il conseillé.
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Azoua déjà, Tévoédjrè pour bientôt, des exemples à saluer

Les raisons avancées par le désormais ex-Secrétaire général de la Cstb sont pratiquement les mêmes que celles qu’on a déjà entendu de la bouche d’autres personnalités. « Je suis fatigué ». Gaston Azoua dit ne plus avoir toutes ses facultés pour continuer. La décision est-elle tardive ou précoce ? A qui veut de faire le débat. Ce qui est à saluer, c’est l’audace de savoir quitter les choses quand on ne se sent plus capable de poursuivre. Gaston Azoua a posé un acte apparemment singulier dans un contexte africain et béninois très peu disposé. Il faut le souligner. On se souvient encore de ces nombreuses levées de boucliers dans la presse pour condamner la prise en otage des Centrales et Confédérations syndicales par des anciens qui refusent de quitter. Avec le départ de Glèlè à la Cosi et la démission d’Azoua de la Cstb, c’est forcément le top d’une nouvelle donne qui sonne le glas d’un rajeunissement de l’équipe dirigeante de ces centrales. Loin des locaux de la Bourse du travail, la décision de quitter les choses a été prise il n’y a pas longtemps par un acteur qui a marqué l’histoire du Bénin. Le Médiateur de la République Albert Tévoédjrè a annoncé il y a moins de deux semaines sur Océan Fm, son départ de la tête de cette institution en septembre. Un départ qui signifie à la fois son retrait du combat politique. Albert Tévoédjrè se retire pour le séminaire où il devra se consacrer davantage à sa vie de foi, affirme t-il. C’est davantage heureux d’entendre les hommes d’une certaine trempe dire qu’ils se retirent. Deux démissions qu’on peut qualifier d’historiques. D’autres peuvent toujours en prendre exemple.

H A

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