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La Presse du Jour N° 2125 du 2/5/2014

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Crise au sein de la mouvance présidentielle : Le maire Houankou combattu par son propre camp politique
Publié le samedi 3 mai 2014   |  La Presse du Jour




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En dessous des troubles qui ébranlent aujourd’hui la mairie d’Agbangnizoun, notamment le maire Léopold Houankou, seraient des hommes de son propre camp politique. Le maire Fcbe, selon nos sources, serait torpillé par ceux qui sont censés l’aider à développer la commune.
La commune d’Agbangnizoun est actuellement sous les feux de la rampe. Suite à une marche non autorisée par le maire Léopold Houankoun pour des raisons de troubles à l’ordre public, des élèves et étudiants qui ont voulu braver cette interdiction ont croisé sur leur chemin une escouade de gendarmes qui ont voulu faire respecter la loi. En effet, de sources autorisées, si le maire a interdit la marche, c’est parce qu’il voudrait prévenir des affrontements entre deux camps. Le premier, dénommé Collectif des jeunes de la majorité présidentielle de la Commune d’Agbangnizoun, qui voulait marcher pour soutenir l’autorité communale et, le second, l’Organe Consultatif de la Jeunesse, Ocj, qui voulait dénoncer une prétendue mauvaise gestion des ressources de la commune. A en croire nos sources, le premier groupe a déposé sa motion le 18 avril 2014 et le second groupe, le 22 avril 2014. Par coïncidence, les deux camps ont choisi la journée du lundi 28 avril 2014 pour leur manifestation respective. Craignant des affrontements entre les deux camps, l’autorité communale a pris un arrêté pour interdire les deux manifestations. Le premier groupe a obtempéré quand le second a refusé de se conformer à la légalité. Or les élèves membres de ce groupe-ci étaient en pleine composition de devoir surveillé. Dépassé par la tournure que prenaient les événements, le Directeur du Collège, Michel Agbokpanzo était obligé de faire appel à la gendarmerie aux fins de les en dissuader. Avec leur jusqu’auboutisme, les manifestants avaient choisi de braver les forces de l’ordre qui ont riposté avec professionnalisme. Le bilan, un blessé grave, l’élève Franck Yédédji, qui a tenté de relancer aux forces de l’ordre, une grenade lacrymogène. Pas de pertes en vie humaine.
Le jeu dangereux…

Pour le moins qu’on puisse dire, quelle que soit la position des uns et des autres, tous devraient s’accorder à résoudre au mieux les problèmes qui ont contribué au pourrissement de la situation à Agbangnizoun cette semaine. En tout cas, de sources dignes de foi, c’est à cela que s’attèlent des autorités politico-administratives du département du Zou et des Collines, certains cadres de la commune ainsi que des têtes couronnées. Mais le retour à la normale n’intéresse pas tous les fils d’Agbangninzou. Un fils de la commune, et pas des moindres, a contribué à mettre le feu aux poudres. Dans quel intérêt ? On ne saurait répondre à la question. Ce qui est quand même évident, c’est que le maire Léopold Houankoun est un élu Fcbe comme celui qui le combat aujourd’hui. Du coup, on se demande si ce cadre de la commune qui dit soutenir les actions de Boni Yayi est toujours avec le président Boni Yayi ? Si oui, il n’aurait jamais adopté cette attitude. Car les instigateurs des émeutes sont des opposants à Boni Yayi à Agbangnizoun. Voilà donc les Fcbe qui se tirent des balles dans les jambes à Agbangninzoun.

Euloge Badou

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