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Affaire Talon : L’interprétation du collectif des avocats de Boni Yayi suite à la décision de la Cour Suprême
Publié le dimanche 4 mai 2014   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le collectif des avocats de Boni Yayi dans les dossiers tentative d’empoisonnement et de coup d’État sont montés au créneau ce dimanche 4 mai 2014 pour donner leur interprétation des arrêts rendu deux jours plutôt


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 Dans le dossier

Les deux décisions de justice dans l’affaire de tentative d’empoisonnement du chef de l’état ont été cassées par la chambre judiciaire de la cour suprême le 2 mai dernier. Les mis en cause sont donc renvoyés devant une nouvelle chambre d’accusation, qui connaîtra de ces dossiers. Selon les avocats de Boni Yayi, président de la république du Bénin, « le dossier sera donc repris dans son entièreté ».
Pour eux, cela revient à dire que les conseils de Boni Yayi vont saisir à nouveau la chambre d’accusation, introduire un nouveau dossier et les affaires seront de nouveau connues aussi bien dans leur forme que dans leur fond.
Cette décision rendue a des conséquences. De fait, les arrêts de non-lieu en faveur de six personnes mises en causes dans ce dossier par la Cour d’appel de Cotonou depuis juillet 2013 sont annulés.
Les deux dossiers de tentative d’empoisonnement et d’atteinte à la sûreté de l’État vont repasser donc devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Cotonou, composée de nouveaux juges.
La cour suprême reproche à la chambre d’accusation de la cour d’appel d’avoir cité des articles de l’ancien code de procédure pénale alors que le nouveau est en vigueur. Les prisonniers poursuivront leur séjour carcéral jusqu’à ce qu’une chambre d’accusation de la cour d’appel se prononce.

Historique des affaires

19 octobre 2012, Patrice Talon est soupçonné d’avoir commandité un assassinat contre la personne du président de la République du Bénin, Boni Yayi. Mudjaidou Soumanou, un ancien ministre du Commerce et de l’Industrie, Ibrahim Mama Cisse, médecin personnel du président de la République, et Zoubérath Kora-Séké, nièce de Boni Yayi gouvernant de sa résidence, auraient participé à ce projet d’empoisonnement contre une récompense d’un milliard de francs Cfa chacun. Les prévenus sont mis sous mandat de dépôts.
En février 2013, Patrice talon est encore soupçonné d’être à l’origine d’un projet de coup d’État déjouée, à l’encontre du Président béninois Boni Yayi. Depuis, il est sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt international.
Après avoir été interpellé à Paris puis remis en liberté sous caution, la justice française, saisie d’une demande d’extradition formulée par la justice béninoise s’est opposé à son extradition.
Dans la procédure béninoise, le 17 mai 2013, le juge d’instruction Angelo Houssou, ordonne un "non-lieu à poursuivre" dans les deux affaires. Ce juge qui vit depuis en exil aux États-Unis d’Amérique considérait que sans passage à l’acte, il n’y avait pas d’infraction de tentative d’assassinat.
La Cour d’appel de Cotonou se prononçant en juillet 2013 suite à l’interjection d’appel de la décision avait confirmé en partie la décision du juge.


Yêdafou KOUCHÉMIN



Tentative d`empoisement du chef de l`Etat : réaction des avocats de Boni Yayi sur la décision de la cour suprême
Publié le: 4/5/2014  | 


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