Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2125 du 2/5/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Appréciation de l’audit participatif sur la Lépi : L’UN réclame la correction des irrégularités
Publié le mardi 6 mai 2014   |  La Presse du Jour


Audit
© aCotonou.com par TOP
Audit participatif de la Lépi
Mercredi 19 Mars 2014, Cotonou : l`opération d`audit participatif de la Lépi se déroule dans tous les arrondissements de Cotonou à l`instar de l`entièreté du territoire national


 Vos outils




Le Secrétaire administratif de l’Union fait la Nation, M. Augustin Gbaguidi était hier, dimanche 4 mai 2014, sur la radio « Océan Fm ». A cette occasion, il a soulevé des irrégularités qui ont émaillé le processus d’audit participatif pour la correction de la Lépi. Il a aussi énuméré les exigences de son alliance qui pourront créditer la Lépi en cours de correction.

A la fin de la tournée d’inspection de l’audit participatif au sujet de la correction de la Liste électorale permanente informatisée( Lépi), l’Union Fait la Nation a décelé des irrégularités. C’est ce qu’a déclaré hier, dimanche 04 mai 2014, le Secrétaire administratif de l’alliance, M. Augustin Gbaguidi, sur la radio « Océan Fm ». Pour lui, des agents mal formés ont été engagés pour un travail aussi important. Par endroits, les agents étaient insuffisants alors qu’ailleurs il y en avait en réserve. Plus sérieux, il a déclaré avoir constaté des affichages sans photo, pendant qu’on demande à des illettrés d’aller voir leur nom. Le comble est que dans une commune, des agents ont étés surpris en train de recenser des étrangers. Un huissier les a pris en flagrant délit et ils ont été présentés au procureur qui les a condamnés. A partir de cet instant, l’Union fait la Nation conclut que « les gens d’en face sont encore en train de préparer un coup ». C’est pour cela que l’alliance était montée au créneau, le mercredi 30 avril 2014, pour les dénoncer des irrégularités et exiger que les dispositions de la loi soient respectées. L’Union fait la Nation selon lui exige, entre autres : l’affichage des résultats de l’audit participatif à l’état brut. Cela pourra permettre une comparaison à la fin du dédoublonnage pour savoir ce qui a été fait comme travail. De même, M . Gbaguidi exige au nom de son alliance que l’accès au fichier soit désormais fait par quatre personnes et non une seule. La mouvance doit être représentée par deux personnes et l’opposition par deux personnes. Ainsi on pourra éviter les tripatouillages. Car, a-t-il affirmé, l’opposition n’a pas confiance au processus en cours. Le traitement des résultats de l’audit par les mêmes personnes qui ont participé à la réalisation de la Lépi contestée inquiète l’UN.

D’autres exigences

M. Gbaguidi a aussi rappelé que l’Union fait la Nation exige un nouvel enregistrement de tout le monde pour s’assurer que tout le monde est dans la base de données. Dans le même temps, cet enregistrement doit se faire par département en tenant compte des aléas climatiques. Mieux, ce sont les mêmes kits qui doivent servir à cet enregistrement. « Tirant leçon du passé, nous sommes éveillés et nous réclamons plus de clarté », a ajouté le Secrétaire administratif de l’UN. Il soupçonne même la mouvance de tout faire pour conserver le pouvoir après 2016. Et c’est pour cela que l’UN appelle à éviter que l’on aille encore à des élections sans connaître le nombre d’inscrits, le nombre de votants. La publication du rapport du dédoublonnage et de la lépi par tous les moyens sera aussi le gage d’une transparence dans le processus en cours. Ce sont-là les exigences de l’Alliance UN après ses constats sur le terrain. Et pour cette alliance, ce ne sont que des exigences de la loi qui ne sont pas respectées. Tout cela devra conduire à la délivrance très rapide de la carte d’identité à tous ceux qui peuvent l’avoir afin que les personnes fictives, tapies dans les 2.200.000 inscrits par simple témoignage en 2010, ne puissent pas voter. Le vote par procuration étant autorisé, ceci est une porte béante de la fraude et il faut mettre les garde-fous.

Junior Fatongninougbo

 Commentaires