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Le Matinal N° 4343 du 5/5/2014

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Acharnement gratuit et règlement de compte politique : Yayi compromet les crédits de la table ronde de Paris (Les partenaires invités doivent rester sur leurs gardes)
Publié le mardi 6 mai 2014   |  Le Matinal


L`homme
© Autre presse par DR
L`homme d`affaires Samuel Dossou


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La table ronde économique, prévue pour se tenir en juin à Paris, afin de mobiliser des bailleurs au profit du Bénin est déjà en difficulté. Des doutes pèsent sur son crédit et il est certain que des bailleurs invités à cet effet, feront un pas en arrière. Et pour cause.

La politique politicienne embrouille les idées à Yayi Boni. Sa confusion des affaires politiques et celles d’Etat vient de mettre en danger des projets d’intérêt national. La table ronde économique de juin prochain pourrait se tenir mais, avec peu d’engouement au niveau des partenaires. Le fait de reprogrammer des dossiers dont les financements sont bouclés ou déjà entièrement financés sur initiative privée jette du discrédit sur cette importante rencontre de Paris.

Dans notre parution d’hier, nous avions souligné les incohérences contenues dans les dossiers prévus dans le portefeuille à soumettre aux partenaires dont la Banque mondiale et le Pnud. A ce sujet, faudrait-il encore revenir sur le fait que le gouvernement de Yayi Boni veut voler à un compatriote béninois de projets dont il avait déjà la charge par convention signée avec l’Etat béninois ? Ce qu’il faut retenir, c’est que Yayi Boni ne fait rien au hasard. Tous ses actes ont toujours des causes tangibles.

Dans le cas précis, Samuel Dossou-Aworet, responsable du Groupe petrolin international et promoteur du projet Epine Dorsale prévu dans le portefeuille de Paris a commis un seul péché. Selon les agissements du pouvoir Yayi, il a mal fait d’être l’époux d’une femme politique élue à l’Assemblée nationale.

Cette députée est pourtant élue sur la liste des Forces cauris pour un Bénin (Fcbe), alliance politique du pouvoir. Jusqu’à présent, cette femme battante députée de son rang, n’a jamais fait une déclaration publique pour annoncer son adhésion à l’opposition et le pouvoir n’a aucune preuve de ce qu’elle pose des actes contraires au mot d’ordre du régime Yayi. Mais, tout porte à croire aujourd’hui qu’on la soupçonne depuis peu, de ne plus parler le même langage que les Fcbe et alliés.

Alors, tous les moyens sont bons pour la contraindre à l’opposition mais, elle tient. Son refus de se soumettre à la dictature d’un homme est la sanction qu’on inflige à son époux dans ce nébuleux portefeuille des projets à soumettre à la table ronde de Paris qui, d’ores et déjà, semble prendre une forme de « table calée » aux portes des Ptf.

On veut tout faire pour arracher à Samuel Dossou-Aworet, tous ses projets gagnés légalement auprès du gouvernement Yayi. On le met sur les traces d’un certain Patrice Talon contraint à l’exil car, l’objectif est de finir par tout prendre à l’homme d’affaires Samuel Dossou-Aworet. C’est un complot de Yayi Boni et ses sbires du Palais de la République, de concert avec son beau-frère, Ministre du développement.

C’est un acharnement flagrant. Sinon, comment peut-on encore prendre en compte des projets dont les financements sont bouclés à la sueur de Dossou-Aworet pour les soumettre à nouveau à des bailleurs ?

Le comportement du gouvernement ressemble fort bien à celui de quelqu’un qui tente de vendre par deux fois une même marchandise. En droit, on parle simplement du vol appuyé d’escroquerie et, c’est cette infraction est punie par la loi.

Le risque d’une table ronde biaisée

Avec ces dysfonctionnements relevés par voie de presse dans les déclarations du Ministre du Développement, l’attention des bailleurs est déjà attirée. Ils savent désormais qu’ils courent des risques de financer des projets d’autrui.

Et même si la reconstitution des projets est faite, les partenaires seront réticents face à l’invitation du gouvernement car, ils savent que Yayi est en mesure d’aller soumettre encore à d’autres bailleurs, des projets qu’ils auraient financés.

C’est vrai que sa respiration quotidienne, c’est la chasse aux investisseurs nationaux mais, s’il est allé cette fois-ci, dans le portefeuille de Paris, s’attaquer à la Bad et aux Sud-africains, c’est qu’il est capable de le faire à d’autres.

Mais, il importe de souligner que le Groupe Petrolin International de Samuel Dossou-Aworet, la Bad, les Sud-Africains et Maersk APM peuvent attraire le gouvernement en justice pour violation des conventions signées avec l’Etat béninois pour tentative de détournement de projets économiques déjà attribués.

Félicien Fangnon

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