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Fraternité N° 3598 du 6/5/2014

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Fitheb 2014 : la marche de la division continue
Publié le mercredi 7 mai 2014   |  Fraternité


Le
© Autre presse par DR
Le ministère de la culture de l`artisanat de l`alphabétisation et du tourisme Abimbola Jean-Michel


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Il y en a qui ont cru. Et comment ne pas y croire avec l’énergie déployée pour balayer toute une équipe et installer une autre au nom de l’autorité de l’Etat et de l’urgence des réformes pour sauver la barque Fitheb.

Des assises de Grand-Popo à l’installation d’une équipe provisoire pour gérer le Fitheb 2014, en passant bien entendu par l’adoption de nouveaux textes en Conseil des ministres pour régir l’institution, les réformateurs n’ont pas manqué d’inspiration pour conduire le Fitheb là où il se retrouve aujourd’hui : le carrefour de la division.

Et pour cause, il est un secret de polichinelle que la gestion ou la direction du Festival international de théâtre du Bénin a toujours été et demeure une affaire de camp. Mais avec les réformes initiées par le ministre de la culture, Jean Michel Abimbola, l’on avait cru apercevoir une lueur d’espoir pour une unité au sein des acteurs afin de sauvegarder le label que constitue ce Festival, l’un des rares d’envergure continentale de la sous-région.

Hélas, le camp Ousmane Alédji profite sereinement de sa victoire pendant que le camp Eric Hector Hounkpè devra se contenter de discuter la place du spectateur lors du déroulement du Fitheb 2014. Ce qui contraste bien évidemment avec les ambitions du ministre de la culture qui certainement, veut faire renaître le Fitheb.

Le dernier acte de ce feuilleton de la division est rendu public lors du dîner de presse organisé le lundi dernier à Magestic où la présence de Eric Hector Hounkpè était le moins désirable. Interrogé au téléphone sur les raisons de son absence à ce dîner d’échange et d’information, il a simplement répondu : ‘’je n’y étais pas invité’’.

Rien de surprenant, même si l’on se demande, à quoi aura servi à cette allure le vent des réformes fortement médiatisées. Jean Michel Abimbola devra sérieusement repenser la question de l’unité autour du Fitheb, pour ne pas apporter du grain à moudre au moulin de ceux qui avaient pensé que toute cette histoire de réforme n’était que dans le seul but de placer les siens pour mieux partager le gâteau.

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