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Notre Voix N° 560 du 30/4/2014

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Relance de la filière palmier à huile : Fatouma Amadou Djibril redonne espoir aux coopérateurs
Publié le vendredi 9 mai 2014   |  Notre Voix


Fatouma
© Autre presse par DR
Fatouma Amadou DJIBRIL au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


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Écrit par Etienne AVONON

Le Plan de relance de la filière palmier à huile vient d’être validé par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Fatouma Amadou Djibril est déterminée à sortir l’or «rouge» des sentiers battus afin de remettre la filière sur les rails.

Ouf de soulagement pour les coopérateurs ! Le palmier à huile va bientôt renaître de ses cendres. Et pour cause. Dans les années 60 le Bénin pouvait être fier de son palmier à huile. Le palmier à huile a connu ses années de gloire et jusque dans les années 70, l’huile de palme, l’une des dérivées phares du palmier à huile était le principal produit d’exportation et contribuait pour plus de 70% des recettes d’exportation. Malheureusement, cette filière a sombré avec l’inadaptation du climat marquée par une baisse de la pluviométrie et la fluctuation sur le marché mondial des oléagineux. La filière a été complètement désorganisée avec les rivalités et querelles entre les acteurs de cette filière. Les coopératives d’aménagement rurales CAR et UCAR se sont livrées pendant des décennies une guerre fratricide. Des morts on en a compté avec des procès à la clé. Toute chose ayant complètement mis à terre cette filière aussi rentable. Mais désormais une lueur d’espoir pointe à l’horizon avec la réorganisation de la filière palmier à huile. Une volonté du chef de l’Etat matérialisée par madame Fatima AMADOU DJIDRIL ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche à travers la tenue de l’atelier de validation du programme de relance de la filière palmier à huile qui s’est tenu à sainte ANOUARITE à Abomey Calavi.


Programme de relance de la filière palmier à huile

C’est un programme d’environ 18 milliards de F CFA et qui permettra de transcender les difficultés rencontrées dans la filière. Entre autres difficultés :
- L’inexistence d’intrants appropriés
- la baisse de rendement
- l’inexistence d’un fonds adapté à la culture du palmier à huile,
- la non subvention de la filière par l’Etat,
- la cherté des plants,
- la cherté du cout de l’engrais
- la non maitrise de l’eau
- l’inexistence de machines modernes d’extraction
- la non couverture des besoins en graines pré germées aux pépiniéristes agrées,
- la piraterie des plants sélectionnés
- le vol des régimes et bien d’autres choses.
Selon le Président de la fédération des producteurs de palmier à huile, Arouna LAWANI, ce programme d’une durée de 7 ans va contribuer à terme à la souveraineté alimentaire mais aussi pourra redonner au palmier à huile sa place de choix au rang des filières compétitives du Bénin. Raison pour laquelle il exhorte les partenaires techniques et financiers dont la contribution s’élève à 25% soit environ 5 milliards de FCFA à ne ménager aucun effort pour leurs différents appuis. D’ici 2020, le palmier à huile sera une filière bien organisée dynamique créatrice de richesses. Une renaissance qui s’inscrit dans la logique de la diversification des filières agricoles selon madame Fatouma AMADOU DJIBRIL. Pour elle, le coton seul ne suffit pas. Il faut réorganiser les filières de l’ananas de l’anacarde et autres. C’est l’une des options cardinales du chef de l’Etat faire du Bénin une puissance agricole. Les acteurs de la filière palmier à huile en tout cas sont conscients de l’enjeu et s’engagent à concrétiser ce rêve du président Boni YAYI.

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