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Essè Iko suite à la retraite syndicale du Secrétaire général de la Cstb : « De moins de 05 syndicats en 1992, on est à 150 en 2013 avec Azoua »
Publié le vendredi 19 avril 2013   |  L`événement Précis


Essè
© Autre presse par DR
Essè Iko


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Grande reconnaissance aux actions de celui qu’on peut désormais appeler ex-secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Gaston Azoua. Son intérimaire jusqu’au prochain congrès syndical prévu pour se tenir dans 6 mois salue les efforts de son ancien patron. A en croire, Paul Essè Iko, il faut tirer un coup de chapeau à Gaston Azoua qui a su donner à l’organisation son souffle afin de lui permettre de s’imposer dans la lutte pour la défense des droits des travailleurs et des citoyens. « Gaston Azoua a beaucoup fait pour l’organisation. De moins de 05 syndicats en 1992, on est à 150 en 2013 avec lui. Donc, on a eu des élections professionnelles et par deux fois, on a été première centrale du Bénin ».
Les prochains défis de Paul Essè Iko
Actuellement, il s’agit de mieux gérer et d’élargir les champs de la Cstb. C’est pourquoi, Paul Essè Iko lance de nouveaux défis aux syndiqués. Il pense, entre autres, que très vite, la Cstb doit contribuer à sortir le peuple béninois de la grande misère subie « en raison de la gestion catastrophique faite du pays par le régime en place ». Au regard de ce que sont devenues les libertés au Bénin, il entend mener, avec sa troupe, de nouvelles luttes qui devront se solder par des victoires comme avec le meneur que fut Gaston Azoua. « J’ai le devoir de consolider la centrale avec tous les camarades de tous les secteurs pour qu’on aille à l’assaut et demeurer en peloton de tête, une centrale qui sait détecter les problèmes, qui sait les poser et amener les gens à se battre pour ses revendications », déclare le nouveau secrétaire général par intérim.
Gaston Azoua s’en va, mais prêt pour d’autres fonctions
« Chers camarades, amis, dignes responsables et membres du Bureau Directeur de la Cstb, je vais, à partir de ce jour, mercredi 17 avril 2013, me retirer de la tête de notre commune organisation, la Cstb ». Ainsi s’exprimait Gaston Azoua lors de la session extraordinaire qu’il a tenue le 16 avril dernier à la Bourse du Travail avec le bureau directeur national de la CSTB. Il part de la tête de l’organisation, mais reste rassuré de ce que la lutte va se poursuivre de plus bel. Pour lui, d’autres mains devront saisir l’étendard de la Cstb et poursuivre le combat loin, toujours plus loin pour arracher toutes les victoires qu’attendent les travailleurs et le peuple pour lesquels ils seront prêts à se battre.
En justifiant son retrait, l’inoubliable leader syndical a déclaré : « D’aucuns pourraient chercher un lien quelconque entre ma situation de retraité depuis janvier 2013 et la décision que je viens de vous annoncer. Ils chercheront longtemps ces liens mais en vain; parce qu’ils n’existent pas. Car, en acceptant d’être réélu secrétaire général de la Cstb en juin 2010, je savais bien que ma retraite était pour le 1er janvier 2013 ». Toutefois, il a précisé que la retraite administrative n’impose pas une retraite dans la représentation syndicale, puisque la représentation dépend de la volonté des travailleurs et des militants. Pour sa part, sa décision va dans le sens du renouvellement des forces, afin de mieux faire face aux défis de l’organisation pour commencer à donner à d’autres l’opportunité de porter la charge.

Azoua toujours proche de la Cstb

« Il est entendu que je ne serai jamais trop loin pour pouvoir porter le coup de main utile et souhaité. Je le ferai comme bien d’autres l’ont fait à mon endroit et sans compter », a indiqué M. Azoua. En s’exprimant en ces termes, il promet de ne pas ménager sa contribution pour relever les défis futurs des travailleurs. « Des proches, des amis et même mon parti m’ont, dans certaines circonstances, interpellé sur des illustrations de contrevaleurs, de la routine, de la sclérose qui peuplent l’environnement sociopolitique du Bénin, qui sont connus et affichés dans les méandres de certaines organisations gouvernementales, non-gouvernementales, syndicales et sociales et qui de toute évidence n’ont pas épargné la Cstb. Tout en les assumant, je m’engage à œuvrer activement et ardemment de ma nouvelle position désormais contigüe au bureau qui tiendra désormais les rênes de la Cstb afin que ces contrevaleurs, en tout cas, en ce qui concerne la Cstb, ne soient plus que du passé », a rassuré Gaston Azoua réaffirmant ainsi sa disponibilité à poursuivre la représentation de la Cstb dans d’autres institutions nationales voire internationales.
Emmanuel GBETO

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