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Le Matinal N° 4347 du 9/5/2014

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Le pont de Tovègbamè laissé aux oubliettes…
Publié le mardi 13 mai 2014   |  Le Matinal




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Près d’un an après l’accord des députés dans le cadre de la construction du pont de Tovègbamè, les travaux n’ont toujours pas démarré. Une situation alarmante qui met en difficulté les usagers et les populations riveraines de cette localité.


À quand la construction de ce pont de Tovègbamè en remplacement de l’actuel qui n’est rien d’autre qu’un piège à homme ? Nul n’est aujourd’hui en mesure de le dire au regard de l’indifférence du gouvernement quant au démarrage des travaux. En effet, depuis le 11 octobre 2013, le gouvernement du président Yayi Boni a obtenu l’autorisation des députés pour la construction du pont de Tovègbomè et d’un autre pont de 60 mètres linéaires estimé à près de 5 milliards de FCfa.

Le constat fait jusqu’à ce jour est que les travaux n’ont toujours pas démarré. Il suffit d’emprunter ce pont et de se rendre compte qu’il se trouve dans un état critique et mérite qu’on s’y attarde. Une fois sur ce pont, l’on peut apercevoir la cuvette dégradante qui supporte et qui risque si on y prend pas garde, de s’écrouler. Considérant le fait que la charge actuelle qui passe sur le pont ne soit plus aussi lourde, le risque n’en est pas moindre. Il n’est pas exclu aux dires des populations que le pont s’affaisse un jour.

Face à ces inquiétudes, le gouvernement a décidé de tracer un contournement aux usagers gros porteurs (camions et gros bus) pour réduire plus ou moins les accidents mortels enregistrés au niveau de ce pont, mieux, sur la voie Missérété-Kpédékpo. Néanmoins, force est de constater que les croisements sont toujours difficiles. Aussi, les riverains qui souvent viennent se laver et faire la lessive dans la lagune sous ce pont, ne courent-ils pas un danger permanent ?

Les dispositions sécuritaires des autorités suffisent-elles pour oublier le pont ?

A l’entrée tout comme à la sortie du pont en question, et sur le tronçon Missérété- Kpédékpo, le gouvernement du président Boni Yayi y a érigé des dos d’âne devant les écoles, des poses de portis par endroits pour obliger les camions à emprunter les voies réglementaires. Malheureusement, cette initiative comporte des limites, dénoncent les populations riveraines et les usagers.

« C’est une politique sécuritaire qui va durer les feux de paille. Les usagers veulent d’un pont », a laissé entendre un usager. Pour lui, les autorités béninoises doivent aller au-delà de ces dispositions sécuritaires en réalisant le pont car, la peur d’emprunter cette infrastructure fait aussi que des accidents sont enregistrés.

Un riverain revient sur le silence coupable des autorités communales qui doivent faire un lobbying auprès du gouvernement pour que les travaux démarrent vite. Ou tout au moins, estime celui- ci, il faut que les autorités communales cherchent à comprendre les raisons de retard dans le démarrage des travaux.

Thobias G. Rufino
(Br Ouémé/Plateau)

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