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La Nation N° 5986 du 13/5/2014

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Affaire acquisition des engins et matériels de manutention : La part de vérité du directeur général de la SOBEMAP
Publié le mardi 13 mai 2014   |  La Nation


Le
© Autre presse par DR
Le Directeur Général de cette société étatique, Professeur Soumanou Toléba de la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap)


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Depuis le 05 mai 2014, l’opinion publique nationale et internationale a eu droit à des déclarations et invectives de toutes natures tendant à salir l’image de son Excellence, monsieur le président de la République, chef de l’Etat, chef du gouvernement le Docteur Thomas Boni Yayi dans ce qu’il convient d’appeler «Le dossier d’acquisition d’engins et de matériels de manutention au profit de la SOBEMAP».



Au soutien de ces allégations à caractère mal intentionné, le président du FONAC, exhibe à tort, un compte rendu que le directeur général de la SOBEMAP a adressé à son ministre de tutelle le 5 février 2014 pour l’informer de la décision de la SOBEMAP d’aller acquérir sur place en Europe, auprès des fournisseurs préalablement identifiés, en exécution des décisions prises par le Conseil des ministres en sa séance extraordinaire du mardi 26 novembre 2013.
Les instructions téléphoniques dont j’ai fait allusion dans ledit compte rendu et qui ont été récupérées et mal interprétées par le FONAC et une certaine presse, ne constituent nullement une volonté ni une décision personnelle du président de la République mais plutôt une invite de la Haute Autorité au respect des décisions du Conseil des ministres et du gouvernement en sa séance extraordinaire du 26 novembre 2013 demandant clairement au directeur général de la SOBEMAP, l’acquisition rapide et à coût réduit en Europe, des engins et matériels de manutention pour faire face à l’urgence.
Aussi voudrais-je rappeler que son Excellence monsieur le président de la République est préoccupé par les lourdeurs administratives liées au Code des marchés publics en vigueur dans notre pays. De plus, en sa qualité d’ancien président de la Banque ouest africaine de Développement, il est parfaitement conscient que la SOBEMAP est assujettie depuis le 20 décembre 2012, date de la signature de l’accord de prêt, au paiement de certains frais financiers relatifs audit prêt.
Face aux nombreuses irrégularités ayant entaché la procédure dont l’évaluation a eu lieu à Agoué (Grand-Popo) et qui a notamment abouti à l’élimination de tous les candidats spécialistes identifiés lors d’une mission de prospection en Europe et à l’attribution provisoire du marché à des fournisseurs non identifiés lors de la mission supra citée, l’Emprunteur que je représente, pour se conformer aux décisions du Conseil des ministres, a décidé d’arrêter ladite procédure et d’aller acquérir sur place les engins auprès des fournisseurs qualifiés.
Je voudrais rappeler que la délégation qui a effectué la mission de prospection en Europe était composée outre des cadres de la SOBEMAP, du directeur national du Contrôle des marchés publics et de l’inspecteur général des Finances.
Cette nouvelle démarche, conforme aux décisions du gouvernement et aux règles de la Banque ouest africaine de Développement, fait gagner à la SOBEMAP non seulement du temps et plus d’un (01) milliard d’économie mais aussi la garantie de la qualité des matériels.
Au regard de tout ce qui précède, je voudrais savoir ce qu’on reproche au président de la République.
Devrait-il encourager le directeur général de la SOBEMAP représentant l’Emprunteur à laisser poursuivre et aboutir une procédure viciée, biaisée et violant à la fois les décisions du gouvernement et les règles applicables par la Banque ouest africaine de Développement?
Son rôle en tant que garant du respect des textes, n’est-il pas de veiller, lorsqu’il y a des règles et décisions non respectées, d’ordonner qu’elles le soient par qui de droit?
Il est dès lors tout à fait faux, erroné et malsain de tenter de faire croire à l’opinion publique nationale et internationale que son Excellence, monsieur le président de la République a arrêté une procédure.
J’invite donc toute l’opinion publique nationale, internationale et la diaspora à ne pas céder à l’intoxication et à la manipulation dont le seul objectif est comme il peut être constaté, de salir l’image de notre pays et surtout de son chef dont le sens de responsabilité et le patriotisme viennent d’être une fois encore prouvés dans ce dossier.

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