Le collège d’enseignement général (Ceg1) de la cité des Tata Somba a été le théâtre de violentes échauffourées dans la journée du mardi 13 mai 2014 entre les apprenants dudit collège et les membres de l’administration d’une part et les forces de l’ordre avec les élèves d’autre part. Cette situation a conduit au blocage des activités pédagogiques dans l’enceinte du collège.
Jets de pierres, pneus brulés, slogans hostiles aux membres de l’administration ; c’est l’ambiance qui a régné dans la matinée de ce mardi devant le portail du Ceg1 de Natitingou. Les élèves dudit collège ont refusé de suivre les cours. En effet, tout a commencé le lundi dernier où une situation s’est produite dans la classe de terminale D6. Selon les propos du premier délégué du collège, c'est dans cette classe qu'un élève surpris en train de téléphoner en classe a refusé de remettre son téléphone portable>
Suite à cela, l'administration lui a arraché le portable. Ce qui n’a pas plu à ses camarades de classe. Mais pour décourager cette pratique interdite en milieu scolaire, l'un des surveillants a donc procédé à une fouille complète des sacs des apprenants de la classe et a saisi tous les portables retrouvés. Ensuite, les appareils saisis ont été brulés devant les élèves. C'est cet incident qui a déclenché la révolte des élèves qui ont pris d’assaut le bureau du surveillant qui venait de bruler les téléphones portables. Vu que la situation dégénérait, les autorités du collège ont fait appel à la police. Arrivés sur les lieux, les hommes en uniforme ont d’abord cherché à calmer les élèves, mais vu la virulence de ces élèves, qui lançaient des pierres, les policiers ont répliqué par des coups de matraques et des gaz lacrymogène. Plus d’une dizaine d’apprenants ont été interpelés par les forces de l’ordre. Précisons que cette situation a empêché le départ du tour cycliste international du Bénin qui devait prendre départ de Natitingou.
