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Le Matinal N° 4349 du 14/5/2014

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Signature de la convention du projet "Boucle ferroviaire" : Après Nocibé, Yayi veut brader le Bénin à Bolloré
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Le Matinal


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Après le scandaleux dossier relatif à la Convention minière signée entre l’Etat béninois et la Nouvelle cimenterie du Bénin, accordant à cette dernière des exonérations fiscales exorbitantes, voici venu un autre sulfureux et scandaleux dossier que prépare Yayi Boni, au détriment des intérêts d’un de ses compatriotes.

En effet, dans le dossier relatif à la Boucle ferroviaire contenu dans le projet « Epine dorsale », tant décrié dans le portefeuille de la Table ronde Paris de juin 2014, Yayi Boni se lie, pieds et mains, à l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, qui fait feu de tout bois pour contraindre le chef de l’Etat béninois à lui donner l’ensemble du contenu du projet « Boucle ferroviaire » en mettant à l’écart Samuel Dossou-Aworet, son véritable promoteur et concessionnaire. Graves accointances d’un régime sclérosé et impénitent qui s’empêtre, de jour en jour, dans des dossiers à scandales. Et comment ?


Aujourd’hui, si les structures compétentes tels que le Patronat et la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin ne font rien pour rassurer les investisseurs nationaux, ces derniers vont décider de ne plus investir. Conséquences : les emplois ne seront plus créés et la création de la richesse en prendrait un coup puis, les caisses de l’Etat s’amenuiseront. L’actuel gouvernement du Bénin s’empêtre tellement dans des compromissions avec des opérateurs économiques étrangers qu’il embarrasse les hommes d’affaires béninois parmi lesquels on peut, anciennement, citer Patrice Talon, Sébastien Ajavon et aujourd’hui Samuel Dossou-Aworet.

En effet, ce dernier promoteur et concessionnaire attitré du projet « Boucle ferroviaire » qui ralliera, par voie ferrée, le Port de Cotonou à la ville de Niamey via Parakou, la cité des Kobourou dans le nord-Bénin, est aujourd’hui victime de la méchanceté du régime Yayi Boni qui, lui a concédé ledit projet par une Convention-cadre signée entre le Groupe Pic Network Limited de Samuel Dossou-Aworet et l’Etat béninois, le 25 janvier 2010.

Mais, contre toute attente, Yayi Boni et son gouvernement font débarquer dans ce projet l’homme d’affaires français Vincent Bolloré qui, ayant au début le statut de partenaire, se croit aujourd’hui plus royaliste que le roi Samuel Dossou-Aworet. En effet, après avoir fait voir aux peuples béninois et nigérien le piteux spectacle de lancement des travaux de ce projet « Boucle ferroviaire », Vincent Bolloré pense que tout lui est désormais permis. Alors, il fait injonction au gouvernement de Yayi Boni de lui envoyer à Paris, des émissaires qui vont lui signer sa Convention ferroviaire, les 15 et 16 mai prochain.

Dans cette perspective et de sources concordantes, ce Français qui fait des Ports des pays francophones d’Afrique sa chasse gardée (!!!), aurait envoyé à Cotonou un jeune juriste du nom de Mougni pour étudier le contenu de la Convention ferroviaire à signer, les 15 et 16 mai à Paris avec les ministres Marcel de Souza, Valentin Djènontin et Aké Natondé. Il s’agit en quelque sorte, de la préparation d’une Convention ferroviaire, dans laquelle l’Etat béninois va devoir encore se mettre à genoux devant les intérêts d’un privé qui, plus, est un étranger au détriment d’un homme d’affaires béninois en l’occurrence Samuel Dossou-Aworet lésé sur toute la ligne dans ce dossier nauséeux pour un gouvernement sérieux.

Car, il nous est revenu que dans la Convention, Vincent Bolloré demanderait que le gouvernement Yayi Boni lui concède tous les domaines de l’Ocbn ainsi que celui du Port sec de Parakou, pour lequel le Groupe Petrolin International de Dossou-Aworet est actuellement en train d’investir des milliards de F Cfa.

Doit-on croire que pour Vincent Bolloré, les 40% de parts à lui donner abusivement par les Etats béninois et nigériens sur l’instigation de Yayi Boni, dans le projet « Boucle ferroviaire », signifieraient qu’il lui faut tout arracher à Samuel Dossou-Aworet ? Doit-on penser que Vincent Bolloré veut jouer sur des cordes sensibles pour forcer les mains aux autorités béninoises, à traîner tels des moutons de panurge, pour lui signer dès maintenant la Convention qui, pense-t-il, le mettrait à l’abri de toute situation difficile les jours à venir ? A Abidjan, on lui répondrait : « Erreur de Gaou ! »

Mesures de précaution

Car, pour ne pas se laisser « baiser » par le gouvernement Yayi Boni, l’homme d’affaires béninois Samuel Dossou-Aworet a, d’ores et déjà, pris les dispositions qui incombent à un entrepreneur de sa trempe.

En effet, le Pdg de Petrolin International a déjà commis un Cabinet d’avocats américain pour mettre les points sur les « i » à Yayi Boni et ses obligés qui prennent des décisions à la renverse au Conseil des ministres. Ainsi, déférant à la demande de leur client, le Cabinet d’avocats Herbert Smith et Free Hil aurait déjà écrit au Président de la Ccib, Jean-Baptiste Satchivi de même que la Banque mondiale, partenaire leader et stratégique de la fameuse Table ronde de Paris.

Il a attiré à cet effet leur attention sur les manœuvres inconvenantes du gouvernement Yayi Boni qui, après avoir concédé une Convention au Groupe Petrolin International sur le projet « Boucle ferroviaire », s’active à la redonner à un privé étranger en violation totale non seulement des lois de la République mais aussi du bon sens.

Somme toute, c’est encore un procès dans lequel Yayi Boni et son gouvernement vont engager l’Etat béninois d’autant que Samuel Dossou-Aworet, en bon homme d’affaires doté de flair, a pris ses précautions pour que ses droits ne soient pas lésés dans le partenariat public-privé, qu’il a cru devoir signer de bonne foi avec le régime en place.

Mais, malheureusement ce dernier, comme s’il était atteint d’une maladie incurable liée à l’errance dans la conduite des affaires de l’Etat, n’a pas encore pris le pool des énormes risques pour les caisses de l’Etat qui pourraient se voir secouer voire essouffler s’il s’avérait que Vincent Bolloré arrachait à Samuel Dossou-Aworet son projet « Boucle ferrovoaire ».

Ce qui n’est pas évident. Car, de sources proches du projet, Samuel Dossou-Aworet ne se laissera pas faire. Puisque, dit-on, les affaires et la politique ne font pas bon ménage. Du côté du Groupe Petrolin International, il se susurre que les règlements de compte politiques ne pourront pas prospérer sur les rails de la « Boucle ferroviaire ».

Je respe Apol

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