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Ouverture à Cotonou d’une réunion des experts du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur
Publié le mardi 23 avril 2013   |  Xinhua




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Cotonou - Une réunion des experts du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), s'est ouverte ce lundi à Cotonou, en prélude à la 30ème session ordinaire du Conseil des ministres de l'organisation régionale, en vue d'examiner plusieurs sujets qui seront soumis à l'appréciation des ministres le vendredi prochain à Abomey-Calavi, commune situé à environ une vingtaine kilomètres de la capitale économique béninoise.

"Au cours de cette réunion qui durera 72 heures, les experts vont examiner entre autres les questions de budget d'assurance qualité, de fondation CAMES, de plan stratégique de développement du CAMES, de conditions d'acquisition et de perte du statut d'organisme membre", a indiqué le ministre béninois de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M François Abiola.

Pour ce responsable politique du département de l'enseignement supérieur du Bénin, les résultats de ses réflexions doivent mettre à la disposition des ministres des éléments de décision qui riment avec la science, les normes et la qualité et les préoccupations actuelles des gouvernants du continent africain.

Il a estimé que cette session du conseil des ministres du CAMES se tient dans un contexte marqué par la préoccupation de l'adéquation de la formation et du marché du travail, un amenuisement des ressources financières et matérielles, une explosion des effectifs d'étudiants, pendant que les systèmes éducatifs dans l'ensemble des pays africains sont confrontés à l'épineuse question de financement et à la prise en compte réellement dans les centres de formations des besoins réels des pays du continent.

Pour pallier à ces difficultés qui minent le secteur de l'enseignement supérieur sur le continent africain, a-t-il souligné, une approche permettant d'accroître la cohésion et d'améliorer de façon certaine l'efficacité externe de l'enseignement supérieur en Afrique est nécessaire.

"Nous devons réfléchir plus et tous ensemble pour accroître la solidarité, développer des pôles d'excellence et créer des synergies qui impliquent davantage le secteur privé à qui nous devons trouver dès maintenant, la place qui lui revient dans l'environnement universitaire", a-t-il préconisé.

Le CAMES qui regroupe 19 pays africains, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, Madagascar, le Mali, le Niger, la RD Congo, le Rwanda, le Tchad, le Sénégal et le Togo, vise non seulement à promouvoir et favoriser la compréhension et la solidarité entre les Etats membres, mais aussi à instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les Etats membres.

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