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Les 4 Vérités N° 494 du 15/5/2014

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Affaires tentatives d’assassinat et de coup d’Etat : Yayi confirme son statut du ‘’Père de la Nation’’, démontre sa foi et son sens du pardon
Publié le jeudi 15 mai 2014   |  Les 4 Vérités


Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi


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Par Armelle C. CHABI

Dans l’intérêt supérieur de notre pays et de la priorité qu’il a toujours accordée à l’intérêt général, le chef de l’etat, Boni Yayi a décidé ce mercredi 14 mai, en son âme et conscience et en toute liberté, de pardonner. Son pardon s’adresse à Patrice Talon et Olivier BOCCO et tous les détenus dans les dossiers d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat par empoisonnement du Président de la République et d’attentat à la sûreté de l’Etat.



Boni Yayi accorde enfin le pardon à Patrice Talon, Olivier Bocco et consorts. Il s’agit des détenus dans ces dossiers ; Moudjaïdou Soumanou, Zoubérath Kora, Johannes Dagnon, Pamphile Zomahoun, Ibrahim Mama Cissé et Bachirou Adjani.
Le chef de l’Etat affirme qu’il est reconnaissant aux systèmes judiciaires de son pays des dispositions appropriées qui seront prises en rapport avec ses avocats en vue de rendre la liberté à tous les détenus et garantir à tous, la liberté de circulation aussi bien dans notre pays que dans le reste du monde. Certes, le chef de l’Etat a pardonné, mais cela n’annule pas la poursuite du dossier par le ministère public. Le pardon de Yayi, c’est qu’il ne va plus pourvoir en cassation après le travail de la chambre d’accusation de la Cour d’appel qui sera constitué. Mais l’essentiel dans ce dossier, les détenus seront libérés avant les assises de la chambre d’accusation. Boni Yayi en pardonnant, il confirme une fois encore son statut de « Père de la nation » et surtout sa foi et son sens du pardon. Dans l’oubli total de sa vie confiée à Dieu, il pardonne Talon, Bocco et consorts.

Dans son message à la Nation, hier, le chef de l’Etat a expliqué que pendant que les procédures judiciaires suivaient leur cours à Cotonou et à Paris, les autorités françaises ont décidé de jouer la médiation. Le Secrétaire Général de la Francophonie, Abdou Diouf, est aussi rentré dans la danse. Il a même désigné un émissaire en la personne de l’Ambassadeur Hugo Sada. Du côté du gouvernement français, c’est le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui s’est impliqué dans le dossier, sur instructions du président François Hollande afin de trouver une issue favorable à la crise. Cette médiation a permis de faire entendre raison à Patrice Talon. Ce dernier a alors envoyé une correspondance à Abdou Diouf dans laquelle il a exprimé ses « sincères et profonds regrets » du fait qu’il ait pu « nuire » d’une manière ou d’une autre au Président de la République dans sa tentative de défense de ses intérêts. Il dit aussi « regretter » l’activisme politique qui a été le sien durant cette situation et s’engage à y mettre fin. C’est sur cette base et dans l’intérêt supérieur de la Nation que le chef de l’Etat a décidé en toute liberté et en son âme et conscience de « pardonner » toutes les personnes impliquées dans ces deux dossiers. Il s’agit de Patrice Talon, Olivier Boko, Moudjaïdou Soumanou, Zoubérath Kora, Johannes Dagnon, Pamphile Zomahoun, Ibrahim Mama Cissé et Bachirou Adjani.


Les réactions de Me Djogbénou, Charles Badou et Sadikou Alao

Me Joseph Djogbénou sur Golfe Tv : "Je considère que le combat continue. Le pardon constitue pour moi une sorte d’objet juridique non identifiable. Ce pardon commence par la mise en liberté des personnes emprisonnées. Je veux espérer que demain matin très tôt, ils soient mis en liberté. Nous restons dans l’espérance de la mise en liberté de ceux qui ne sont pas en liberté et ceux qui le sont. Ns attendons de voir la suite"

Me Charles Badou sur Golfe Tv : "Je suis surpris par la décision du chef de l’Etat mais j’attends que mes clients recouvrent leur liberté. Je ne mettrai pas en doute la parole du chef de l’Etat. Rien empêche aujourd’hui Patrice Talon de rentrer au pays. Le reste, c’est une question d’opportunité. Si Lionel Agbo n’est plus revenu, c’est parce que la liberté d’aller et de venir n’est pas assurée. Si on veut réussir la table ronde de Paris, il faut forcément des têtes de pont comme Patrice Talon. Les parents de mes clients m’appellent pour avoir des nouvelles sur la suite à donner à ce pardon. J’exhorte le chef de l’Etat de donner les instructions à la justice pour que mes clients sortent "

Me Sadikou Alao : "La balle est dans le camp du ministère public. Les avocats de la partie civile vont se concerter pour la mise en œuvre de la générosité du chef de l’Etat"

Réalisation : La Rédaction


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