Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Fraternité N° 3605 du 15/5/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Réaction des avocats après la décision de Boni Yayi
Publié le vendredi 16 mai 2014   |  Fraternité


Le
© Autre presse par DR
Le collectif des avocats de Boni Yayi dans les dossiers tentative d’empoisonnement et de coup d’État sont montés au créneau ce dimanche 4 mai 2014 pour donner leur interprétation des arrêts rendu deux jours plutôt


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Maître Alain Orounla
« Le chef de l’Etat s’est montré digne du fauteuil qu’il occupe »

« Je remercie le chef de l’Etat qui a fait preuve de responsabilité. Il s’est montré digne du fauteuil qu’il occupe en accordant ce pardon. Les victimes dont je suis l’un des avocats conseils le remercient pour cette décision libératoire.

Puisqu’il a instruit ses avocats pour qu’ils se désistent, il ne devrait y avoir aucune conséquence juridique. Je pense aussi que mon client, le juge Angelo Houssou saisira cette main tendue, il pourra reprendre son poste. »

Maître Sadikou Alao
« C’est une décision de sagesse »
« Le chef de l’Etat a pris une décision de sagesse. Reste que cela soit traduit sur le plan juridique ».

Maître Joseph Djogbénou
« La vérité établie est celle qui résulte des ordonnances de non-lieu du juge Angelo Houssou »

« Je voudrais axer mon intervention autour de quatre points. Vérité, pardon, médiation et attention. La vérité établie est celle qui résulte des ordonnances de non-lieu du juge Angelo Houssou car aucune autre décision ne l’a anéantie.

Le pardon doit avoir un contenu juridique. Le pardon à espérer, c’est celui du peuple béninois. Quant à la médiation, j’apprécie la qualité et l’intervention des personnalités étrangères. Mais on a occulté le rôle joué par la médiation interne, par la Cour suprême. La cassation des arrêts est une médiation préparatoire et préalable au pardon.

Enfin, je me réjouis pour les personnes détenues et je souhaite qu’elles soient libérées au plus vite. Mais j’estime qu’il faut aussi que l’on prête attention aux autres détenus politiques. Je veux parler notamment de Désiré Vodonou qui n’a pas été condamné par la justice et de Constant Amoussou…


En droit pénal, la tentative d’empoisonnement et l’attentat à la sûreté de l’Etat sont des infractions qualifiées de crimes relevant de la Cour d’assises. La victime n’exerce pas personnellement la poursuite mais plutôt le ministère public au nom de la collectivité.

En droit pénal, aucune renonciation de poursuite ne s’appelle « le pardon » mais ce qui s’y apparente c’est la grâce présidentielle, encore faudrait-il que l’accusé soit condamné à une peine pénale. Ce qui n’est pas le cas en l’espèce. »


Propos recueillis par Moïse DOSSOUMOU

 Commentaires