Tractations pour la désignation des membres de la Cena : Vers une alliance Houngbédji-Yayi (Le fils de Houngbédji pressenti à la tête de la Céna) #aCotonou

Politique

Tractations pour la désignation des membres de la Cena : Vers une alliance Houngbédji-Yayi (Le fils de Houngbédji pressenti à la tête de la Céna)

Publié le lundi 19 mai 2014 | La Presse du Jour

© Présidence par DR
Maïtre Adrien Houngbédji reçu par Boni Yayi au palais de la Marina
Vendredi 12 juillet 2013. Palais de la Marina. Le président Boni Yayi a accordé une audience à Maïtre Adrien Houngbédji.

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Activités des partis politiques

La désignation des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) est en train de présenter au niveau du Parlement une nouvelle réalité politique. Elle rapprocherait le président de la République et le président du Parti du renouveau démocratique, Me Adrien Houngbédji.

Le processus enclenché à l’Assemblée nationale a permis de faire un certain nombre de constats. Au sein de la grande famille de la mouvance, l’entente pour la désignation des membres du Parlement pour la Céna devient difficile. Chacun tente de prêcher pour sa paroisse. Le hic est que dans les tractations, le Prd semble rejoindre le Chef de l’Etat. Une entente momentanée entre Yayi et Houngbédji que confirment plusieurs sources. Les négociations seraient même très avancées entre les deux camps>

Beaucoup de partis de la mouvance ont déjà eu vent de cela. Il faut dire qu’il y avait déjà des signes annonciateurs de ce rapprochement Yayi-Houngbédji. Le premier signe, c’est lorsque le chef de l’Etat a rendu visite au président Bruno Amoussou. En ce moment, beaucoup se demandait à quelle fin cette visite a été initiée. En fait, in fine, c’est comme si Yayi est en train d’atteindre son objectif de semer le doute au sein de l’opposition, notamment au Prd. Car ce rapprochement Yayi-Amoussou n’était pas de bon augure pour le Prd. L’autre signe, c’est la position de plus en plus constante et renforcée de François Abiola au sein du gouvernement. Me Adrien Houngbédji voit en cela une menace pour la cohésion de son parti dans l’Ouémé et le Plateau. Alors, pour atténuer les effets de ces rapprochements, il fallait que le Prd fasse aussi le pas vers le chef de l’Etat. Des jeux politiciens qui amènent à se poser des questions. Pourquoi tout cela ? Au sujet de la Céna, l’autre élément, et le plus surprenant, c’est que pour la présidence de l’institution, il y a un nom qui sort avec insistance, celui d’un fils de Me Adrien Houngbédji. Il serait fortement pressenti pour la présidence de la Céna. Dans ces conditions, cela pose un problème. Le Prd s’étant déclaré de l’opposition, où allons-nous ? Attendons les jours qui viennent pour mieux apprécier la situation.

Grégoire Amangbégnon

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