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La Presse du Jour N° 2133 du 14/5/2014

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Pardon du chef de l’Etat dans les affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat : Les exigences de Talon à Yayi
Publié le lundi 19 mai 2014   |  La Presse du Jour


Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi


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Depuis que Boni Yayi a fait sa déclaration accordant le pardon à Patrice Talon et consorts cités dans les affaires de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat, les supputations vont bon train. Entre autres, l’on a fait croire à une lettre de reconnaissance de son implication dans ces deux affaires que l’homme d’affaires béninois aurait écrite au médiateur Abdou Diouf.

Seulement, les langues ont très vite commencé à se délier. Avant que le chef de l’Etat ne s’envole le vendredi 16 mai 2014 pour Paris afin de participer à l’Elysée au sommet sur la sécurité dans la sous-région, l’on a appris de «La Lettre du Continent » n° 682 que Patrice Talon aurait formulé certaines exigences dans la lettre qu’il a envoyée à Abdou Diouf>

Dans ladite lettre, Talon aurait voulu que Yayi réaffirme son engagement à ne pas toucher à la Constitution béninoise. En clair, Talon ne veut pas que Yayi brigue un 3è mandat à la tête du Bénin. L’homme d’affaires béninois reste ainsi sur la droite ligne de ce qu’il avait déclaré sur Radio France internationale (Rfi) au début de ces deux affaires. Sur la radio mondiale, il faisait comprendre que c’est parce qu’il a refusé au chef de l’Etat de participer à une révision opportuniste de la Constitution que ce dernier veut avoir sa peau. Talon entend ainsi rester légaliste jusqu’au bout. Profitant de son séjour en fin de semaine écoulée à Paris, la même source indique que Yayi devait aller remercier personnellement le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf, pour sa médiation. La rencontre devait avoir lieu au siège de l’Oif, Avenue Bosquet dans le 7è arrondissement de Paris. Pour ce qui concerne ce pardon, il n’a certainement pas encore révélé toutes ses vérités.

Grégoire Amangbégnon

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