Développement de la microfinance au Bénin : Le gouvernement témoigne sa reconnaissance au Consortium Alafia #aCotonou

Économie

Développement de la microfinance au Bénin : Le gouvernement témoigne sa reconnaissance au Consortium Alafia

Publié le lundi 19 mai 2014 | La Nation

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Françoise Assogba, ministre chargée de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes

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3e session de la grande commission mixte Ivoiro-Beninoise

- 19/5/2014

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Activités gouvernementales

Le ministre chargé de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes, Françoise Abraoua Assogba, était vendredi 16 mai dernier au siège du Consortium Alafia à Cotonou. Cette visite visait à encourager et à renforcer cette association professionnelle, puis amener ses acteurs à donner davantage le meilleur d’eux-mêmes, en continuant à offrir des prestations de services financiers aux populations..

Par Maurille GNASSOUNOU

Au départ, le 27 mai 1997, une initiative sous-régionale de développement de la microfinance au Bénin et au Togo, l’association nationale Consortium Alafia finira par voir le jour, après les problèmes qui sont survenus et ont conduit à la scission le 10 mars 2000. C’est suite à l’adoption de la nouvelle loi de 2012, qu’il deviendra l’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisés (SFD) du Bénin.
Il compte à ce jour, 37 réseaux de microfinance SFD agréés. Le service, la transparence, la responsabilité, la démocratie et la solidarité sont les 5 cinq valeurs fondamentales que le Consortium Alafia cultive. L’Assemblée générale, le Conseil d’administration, le Comité de déontologie, le Conseil de surveillance et sa direction technique constituent les cinq piliers principaux sur lesquels repose son système de gouvernance.C’est donc à cette association professionnelle au service d’un secteur de la microfinance plus performant et plus inclusif au Bénin et à ses SFD membres, que le ministre chargé de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes, Françoise Abraoua Assogba, a rendu une visite de courtoisie, vendredi 16 mai dernier.
Depuis 1997 qu’elle existe, c’est pour la première fois, selon le président de son Conseil d’administration, Valère Houssou, qu’une autorité de ce rang vient de lui accorder cet honneur. « Pour nous, c’est une marque de reconnaissance et de témoignage de votre ministère à l’endroit de ce que l’association fait. C’est aussi pour nous une invitation et une exhortation au rôle qui est le nôtre dans le concert des différents acteurs du secteur de la microfinance au Bénin. Nous voulons que cette visite constitue un nouveau départ et un nouveau réveil pour l’ensemble des SFD en vue d’accroître leur professionnalisme pour une meilleure prise en charge des besoins des populations», a indiqué Valère Houssou.Par rapport à la vision du Consortium Alafia, son directeur, Ignace Dovi a précisé qu’il s'agit d'une association dont les membres contribuent de façon efficace et durable au développement des micros, petites et moyennes entreprises ainsi qu’à la réduction de la pauvreté au Bénin.
De nobles objectifs
Il a pour mission de contribuer à la défense des intérêts collectifs de ses membres et de faciliter leur professionnalisation et leur développement en renforçant continuellement leurs capacités à offrir des services au regard des meilleures pratiques d’une part et en œuvrant pour l’amélioration de l’environnement juridique, économique et politique dans lequel elles interviennent d’autre part.A ce jour, a insisté le directeur Ignace Dovi, les acquis du Consortium Alafia sont nombreux. Il s’agit de l’engagement de ses membres à travers leurs participations aux activités et le paiement régulier de leurs cotisations, de la confiance des autorités dont bénéficie l’association et qui se traduit par les divers partenariats. A cela s’ajoutent l’appartenance de l’association à des réseaux africains, ainsi que la confirmation de son expertise dans le renforcement des capacités des acteurs d’institutions de microfinance aux niveaux national et international avec au passage, l’obtention du prix du meilleur partenaire institutionnel du CGAP en Afrique.
Comme défis, l’association espère voir la contribution de ses partenaires et de l’Etat s’accroître. Elle souhaite développer les services marchands accessibles aux SFD pour atteindre la pérennité financière et réussir le pari de l’inclusion financière au Bénin. Autant de paris que le ministre Françoise Abraoua Assogba, confiante que les SFD ont aussi un rôle important à jouer dans le développement des activités financières et économiques du Bénin, a promis d'aider le Consortium Alafia à relever. «Votre réussite est notre réussite, votre échec est également le nôtre.
Le ministère est là pour promouvoir la microfinance », a-t-elle justifié. Elle a ensuite invité le Consortium Alafia à s’impliquer dans la validation du document relatif à la Politique de développement de la microfinance au Bénin. Outre la question des impayés qu’elle a également évoquée, le ministre a rassuré les SFD que pour leur survie, son département s’évertue à les soutenir afin qu’ils puissent bénéficier sur le budget général de l’Etat de 2015, d’un peu plus d’exonérations fiscales. «Il est important pour le développement de la microfinance et de vos activités, de faire baisser le coût élevé des crédits. Je sais que les taux sont élevés parce que vous avez aussi des contraintes», a poursuivi le ministre.
Les derniers points qu’elle a abordés concernent la relance des activités de la centrale d’échange d’informations et l’inclusion financière, pour pouvoir éviter que les clients ne s'endettent davantage et diminuer les impayés.

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