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La Nation N° 5990 du 19/5/2014

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Echanges entre la HAAC et les responsables de l’ORTB : Des promesses pour améliorer les services
Publié le mardi 20 mai 2014   |  La Nation




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Une délégation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a échangé, hier lundi 19 mai, avec les responsables de l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin.

Conduite par Mathias Tossou, président de la Commission des médias de service public, les discussions avec la délégation de l’ORTB menée par Stéphane Todomè ont porté sur l’accès équitable aux médias de service public et la situation des agents exerçant dans les radios rurales locales.

« L’accès équitable n’est pas l’accès égal. Tout n’est pas parfait. Nous allons définir avec les collègues, des thèmes sur des sujets d’actualité sur lesquels les tendances vont débattre ».
Voilà ce qu’a souligné hier Stéphane Todomè, directeur général de l’ORTB, suite aux échanges que son équipe a eus avec la délégation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

Mathias Tossou, président de la Commission des médias de service public a expliqué avoir discuté de l’accès équitable aux médias de service public qui ne signifie pas accès égal. Pour lui, le directeur général de l’ORTB et ses cadres déclarent s’en référer au cadre tracé par la Décision 98-050 prise par la HAAC en 1998 et qui définit les conditions dudit accès.

Le premier responsable de ce média de service public, a-t-il retenu, a déclaré se battre autant que possible pour le respect de ladite décision, et promet l’amélioration prochaine de la grille des programmes avec des débats contradictoires.

Une amélioration qu’appelle de ses vœux Angelo Amoussou, secrétaire général du SYNTRAB qui s’interroge sur le professionnalisme de ses pairs du fait qu’à la Télévision nationale, le chef de l’Etat dispose de 30 voire 40 mn dans le journal télévisé.

Il propose deux débats contradictoires obligatoires par mois pour régler les mécontentements, car sa conviction est qu’il faut arrêter maintenant tous les reproches et tout ce qui est déploré. Justement parce qu’Angelo Amoussou entrevoit que l’Opposition ferait peut-être pire si elle accédait aux affaires.

«Il y a des normes. Les programmes sont-ils conduits de manière professionnelle? Le traitement fait de certains reportages de l’Opposition est-il professionnel?», s’est interrogé Angelo Amoussou qui a appelé les journalistes de la Télévision nationale à s’intéresser aux sujets d’actualité sur lesquels ils ont souvent été muets.

Ce que déplore Mathias Tossou, car accorder ¾ de temps de parole à une seule personne ne garantit pas l’accès équitable.

Il y a donc, selon lui, des efforts à faire pour améliorer cet état de choses.
Efforts que reconnaît Stéphane Todomè, le directeur général de l’ORTB qui a souhaité que la HAAC multiplie les séances du genre qui permettent d’améliorer les points de vue et les approches.

«Nous ne sommes pas là pour rompre l’équilibre qui caractérise la situation sociale actuelle ; les hommes politiques sont dans leurs rôles.

Ils sont libres et ont le droit à la parole», reconnaît le directeur général de l’ORTB qui entend juger de l’opportunité de l’accès, car il ne sera pas question de venir jeter du discrédit sur des institutions ou personnalités. Pour lui, il serait mieux de traiter des sujets qui évoquent le quotidien des Béninois, car ils veulent manger et avoir accès aux soins et souhaitent l’amélioration de leur quotidien, des pistes qu’il indique à ses collaborateurs.

Un quotidien et des lendemains que souhaitent voir améliorés les agents des radios rurales locales.

C’était le 2e point des discussions hier avec la délégation de la HAAC. Stéphane Todomè a déclaré qu’un travail a été déjà fait sur la situation que ces agents vivent.
Le reste n’est plus qu’une question de temps pour réunir les gens de la HAAC, du ministère et de l’ORTB y compris les agents concernés pour en débattre et retenir des points consensuels.

Des explications jugées pertinentes par Mathias Tossou qui a rappelé que ces radios ont été installées par l’Organisation internationale de la Francophonie qui leur conférait une mission de proximité. Le traitement fait aux agents qui y travaillent, selon lui, ne les rassure pas. Ce qui les a obligés à solliciter l’arbitrage de l’institution de régulation pour se mettre davantage en sécurité.

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