Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait se situer autour de 5.8 % en 2014
Publié le mardi 20 mai 2014   |  APA




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait se situer autour de 5.8 % en 2014, soit une hausse de 0,8 pc par rapport à l’année précédente.

Si l'on exclut l'Afrique du Sud, le rythme est de respectivement 6.1 % et 6.8 %. C'est en Afrique de l'Est et en Afrique de l'Ouest que la progression aura été la plus alerte, au-dessus de 6 %.

Les pays à faible revenu ont enregistré une croissance de plus de 6 %, et les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d'Afrique du Nord et d'Afrique australe une croissance de moins de 3 %, a fait savoir le rapport sur les perspectives économiques en Afrique, lancé lundi en marge des assemblées annuelles de la BAD qui se tiennent à Kigali.

Pour l'ensemble du continent, la 13e édition des Perspectives économiques en Afrique souligne la résilience du continent face aux turbulences régionales et internationales. En 2013, les économies africaines ont progressé en moyenne de 4 % environ (contre 3 % pour l'économie mondiale), même si cette performance masque de profonds écarts d'une région et d'un groupe de pays à l'autre.

En effet, les perspectives à moyen terme pour l'ensemble du continent s'améliorent, grâce à une certaine stabilisation politique et sociale dans les différents pays mais aussi au redressement de la conjoncture internationale.

Dans quelques pays et régions, la croissance devrait retrouver les niveaux enregistrés avant la récession mondiale de 2009. En 2014, les apports financiers extérieurs devraient franchir la barre des 200 milliards de dollars, soit quatre fois leur niveau de 2000. La crise n'est plus qu'un mauvais souvenir pour les investissements étrangers – directs et de portefeuille – attendus à un niveau record de 80 milliards de dollars en 2014.

Pour 2015, les prévisions de croissance pour le continent tablent sur un retour aux niveaux observés avant la récession mondiale de 2009, autour de 5-6 %, président-ils. Avec la stabilisation du prix de l'énergie et le repli des cours des denrées alimentaires, l'inflation a d'une manière générale ralenti en 2013 – même si elle reste relativement soutenue dans certains pays, attisée par l'affaiblissement des monnaies nationales.

Face à cette atténuation de l'inflation, constatent les auteurs du rapport, plusieurs pays ont desserré leur politique monétaire. En revanche, dans les pays où les monnaies s'étaient dépréciées, le scénario inverse a prévalu, pour endiguer les poussées inflationnistes.

Les orientations budgétaires des pays ont elles aussi varié, beaucoup de pays faisant preuve de prudence sur ce plan afin de réduire leurs déficits budgétaires, quand d'autres ont maintenu des politiques budgétaires expansionnistes pour doper la croissance.

Dans les pays importateurs de pétrole, les déficits des comptes courants restent importants. Les apports financiers extérieurs et les recettes fiscales ont confirmé leur rôle central pour le développement de l'Afrique, note le rapport.

Sous réserve du maintien des tendances actuelles, les investissements directs étrangers (IDE) et les investissements de portefeuille pourraient bientôt constituer la première source d'apports financiers du continent.

Les échanges de produits agricoles et de services n'ont pas encore atteint tout leur potentiel. L'intégration régionale progresse, avec une hausse des échanges intra-africains, notamment de produits manufacturés, relève le documlent, soulignant que le développement humain s'améliore sur le continent, même si un certain nombre de pays restent à la traîne.

La pauvreté recule peu à peu, alors que l'éducation et les soins de santé progressent. Malheureusement, le phénomène de l'exclusion persiste, entraînant des inégalités d'accès aux opportunités économiques et sociales – une situation qui sape les efforts visant à relever les niveaux de vie et interfère avec le respect des droits humains, déplore-t-il.

Pour remédier à la vulnérabilité des populations face aux risques économiques, sociaux et environnementaux, les auteurs du rapport recommandent de miser sur une transformation économique et sociale équitable, l'égalité hommes-femmes, l'émancipation de la jeunesse et le développement durable.

De même, le renforcement de la gouvernance politique et économique en Afrique pourrait singulièrement contribuer à la réduction des inégalités économiques et sociales.

HA/APA

 Commentaires