Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Notre Voix N° 569 du 21/5/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Déstockage coton : Fatouma Amadou Djibril suit le processus comme de l’huile sur le feu
Publié le mercredi 21 mai 2014   |  Notre Voix


Fatouma
© Autre presse par DR
Fatouma Amadou DJIBRIL au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Etienne AVONON


C’est désormais une tradition pour le Ministre de Agriculture de l’Elevage et de la Pêche descendre régulièrement sur le terrain pour non seulement constater de visu le déroulement des opérations de déstockage et d’égrenage du coton mais aussi et surtout encourager égreneurs transporteurs et petits manœuvres. Ce week end encore, elle a effectué le périple dans les départements du borgou/Alibori. 1ere étape de sa visite l’usine de coton SODECO Kandi et l’aire de stockage de coton du camp militaire. C’est un travail à la chaine qui se fait sur les lieux. Transporteurs, égreneurs et manœuvres n’ont pas le temps au repos. L’or blanc entassé et bâché contre les intempéries est déstocké dans des camions, direction l’usine d’égrenage. Des balles de coton liées y sortent pour être convoyées sur le port. Sur les lieux Djima Bachirou chef usine Kandi a témoigné du bon déroulement des travaux. La prévision de 22000 tonnes pour son usine a été excédée jusqu’à 28500 tonnes. Cela n’a pas empêché l’ardeur et la détermination de son équipe à égrener le coton. Déjà 19000 tonnes sur 28500 ont été égrenées et 2000 tonnes convoyées sur l’usine de Savalou. Le chef d’usine rassure l’autorité ministérielle que d’ici 1 mois le reste du stock de coton sera complètement égrené. Quelques petites difficultés sont à noter cependant. Il s’agit de la mouille du coton qui fait ralentir un peu l’opération d’égrenage. Mais toutes les dispositions sont prises pour entièrement bâcher le coton et l’égrener à temps a rassuré le chef d’usine. Après Kandi, cap a été mis sur banikoara, la plus grande commune productrice de coton. Comme à Kandi ; Fatouma AMADOU DJIBRIL a eu le plaisir de constater que les opérations de déstockage et d’égrenage se déroulent normalement. A en croire le chef d’usine Claude HOUNSOU cela fait déjà plus de 124 jours d’égrenage avec à la clé 27 500 tonnes de coton déjà égrenées.sur les 12000 tonnes de stock, 7200 ont été déjà déstockées. Le rythme du travail a baissé à cause de la mouille du coton a déclaré le chef d’usine. L’humidité est allée en profondeur de quelques stocks ce qui rend difficile l’opération d’aspiration pour l’égrenage. « Ça ne passe pas à la vitesse normale » fait remarquer Claude HOUNSOU. L’usine de Banikoara techniquement peut égrener plus de 160t/jour. Mais avec la mouille de l’or blanc, les agents parviennent à faire plus de 100 t par jour. « Si tout allait bien avec les 160t/j d’ici le 26 juin on aurait tout fini » propos du chef d’usine de Banikoara. Les intempéries ralentissent l’opération d’égrenage seulement avec les techniques de séchage des stocks au soleil, le coton sec est récupéré et finalement égrené. Le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche Fatouma AMADOU DJIBRIL a encouragé les égreneurs à accéléré les travaux. Les intempéries certes ont un impact sur la qualité du coton fibre mais avec un peu plus de rapidité le plus gros du travail sera abattu en un temps records a précisé le ministre.

LES ETAPES DE GLAZOUE ET DE KPANHOUIAN

Depuis le 28 janvier, l’égrenage a débuté sur l’usine de glazoué. Actuellement a laissé entendre le chef d’usine Tiarakoua Gnammi, c’est la phase du rapprochement. Le coton stocké à ciel ouvert est chargé dans les camions pour être convoyé vers l’usine d’égrenage. Tout se passe bien selon le chef d’usine. La seule difficulté explique t-il c’est le manque de camions pour le convoyage du coton des aires de stockage pour l’égrenage. La capacité journalière de l’usine SODECO de glazoué est estimée à 217tonnes. A ce jour plus de 14500tonnes ont été déjà égrenées. Environ 3500 tonnes vont passer bientôt dans l’égreneuse. Le chef d’usine a rassuré le Ministre à rester dans le délai du mois de juin pour la fin de l’égrenage. L’usine de glazoué continue d’être approvisionnée en coton en provenance du septentrion. La seule doléance du chef d’usine c’est de plaider pour une augmentation de la superficie de l’aire de stockage. Et comme à Kandi et à Banikoara, Fatouma AMADOU DJIBRIL a encouragé les égreneurs a accéléré les opérations pour ne pas être rattrapé par la pluie à la fin du mois de juin. Les 120 tonnes égrenées par jour sont minimes aux yeux de l’autorité par rapport à la capacité réelle de l’usine estimée 217tonnes/jr. Elle a recommandé d’aller jusqu’à 200t/jr afin d’être dans le délai. A l’usine LCB le label coton Benin de kpanhouian, ce sont des installations ultra modernes avec à la clé 4 égreneuses d’une capacité de 170tonnes/jr. C’est d’ailleurs l’usine d’égrenage la plus équipée du Benin installée depuis 18ans. Le chef des lieux Imorou TIKANDE s’est réjouit de la visite de l’autorité de tutelle. Il a expliqué que dans les prévisions, 32480t de coton étaient destinées à son usine pour un égrenage s’étendant sur 3 mois. Mais à l’arrivée c’est 33225tonnes qui ont été déversées et l’égrenage va s’étendre sur 5 mois au bonheur des travailleurs. Le taux d’égrenage est estimé à 105% et le taux de réalisation actuellement est 28500t sur les 33000soit 80% de réalisation. Par ici la seule difficulté reste l’enlèvement des produits finis c'est-à-dire les balles de coton et le coton graine pour les huileries. Le chef d’usine et son équipe ont reçu les félicitations du Ministre pour le travail déjà abattu. Fatouma AMADOU DJIBRIL les a exhortés à en faire d’avantage. Elle a salué l’appui des forces armées béninoises qui œuvrent elles aussi pour l’opération de déstockage. Somme toute, cette visite de supervision des opérations de déstockage et d’égrenage a été une occasion pour le ministre en charge de l’agriculture de constater l’évolution des travaux et encourager les différents acteurs pour l’atteinte des objectifs. D’ores et déjà la prochaine campagne s’annonce radieuse et d’importantes dispositions sont prises pour une réussite parfaite.

 Commentaires