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La Presse du Jour N° 2137 du 20/5/2014

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Dénouement des dossiers de supposées tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat : Tout plébiscite cet homme pour 2016
Publié le jeudi 22 mai 2014   |  La Presse du Jour


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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 Dans le dossier

Depuis que le chef de l’Etat a prononcé son pardon au profit de Patrice Talon et consorts, les dossiers relatifs aux supposées tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat ont pris une autre tournure qui fait croire qu’on va au dénouement. Mais depuis qu’on parle de ce pardon, il y a un nom que personne n’évoque. Il s’agit de Pascal Irénée Koupaki, ancien Premier ministre de Boni Yayi.

Les faits semblent lui donner raison ! Lorsque les affaires de supposées tentatives d’empoisonnement du Chef de l’Etat et de coup d’Etat ont éclaté, que n’a-t-on pas entendu dans l’entourage de Boni Yayi ! L’on est allé jusqu’à dire que Pascal Irénée Koupaki est de connivence avec Patrice Talon.

On a jeté du discrédit sur Koupaki alors que ces affaires sont un pur montage, selon l’un des prévenus, Soumanou Moudjaïdou. Aujourd’hui, les faits donnent raison à Koupaki. Quand la justice a fait son travail, jamais il n’a été question de Pascal Irénée Koupaki.

Idem pour ce qui concerne le Programme de vérification des importations de nouvelle génération (Pvi-Ng). Pourtant, l’on avait tout mis sur son compte. Mais en vérité, il n’en est rien ! En réalité, ceux qui étaient en dessous de ces rumeurs visaient un autre objectif. Pascal Irénée Koupaki n’était plus l’homme de Yayi, encore moins de Talon. Aujourd’hui, tous les faits lui donnent raison.

La conclusion que l’on peut tirer est qu’on ne veut pas voir l’ancien premier ministre dans la course à la présidence en 2016. Pourtant, la situation économique actuelle exige qu’un homme comme Pascal Irénée Koupaki soit à la tête du Bénin.

L’homme a fait ses preuves partout. A la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à Abidjan, à Dakar…Aujourd’hui, son silence lui donne raison dans ce dossier. Un silence qui interpelle Yayi et son entourage qui avaient tout fait pour noircir l’homme. Mais les Béninois ne sont certainement pas dupes.

L’étau se resserre sur Yayi

Que ne fut l’étonnement des Béninois d’apprendre, par le message de leur président de la République, que l’homme d’affaires Patrice Talon a demandé pardon et a reconnu avoir tenté de déstabiliser Yayi dans les affaires de supposées tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat ! Mais au fil des jours, la vérité commence à jaillir. L’avocat de Talon, qui a personnellement suivi la médiation, a parlé.

« Il convient avant toute chose de préciser que le mérite de ce processus de réconciliation appartient au Pdt Boni Yayi. C’est lui qui a sollicité la médiation des Pdts Hollande et Diouf en vue d’une réconciliation avec Patrice Talon. A César ce qui est à César ! J’ai personnellement participé à toutes les étapes du processus aux côtés de M. Talon qui a effectivement confirmé par écrit au médiateur, le Pdt Abdou Diouf, son adhésion à la réconciliation.

Il a été convenu que M. Talon puisse exprimer à son Pdt, comme il est de règle en pareille circonstance, son regret pour tout ce qu’il a pu faire et qui, d’une manière ou d’une autre, a pu lui causer du tort. C’est ce à quoi M. Talon s’est engagé dans son courrier au Pdt Diouf. Cela est à son honneur et lui confère, à lui aussi, une part de mérite dans ce processus qui n’était pas gagné d’avance. Il n’a donc été nulle part question d’aveu de quoi que ce soit.

« , a révélé Maître William Bourdon. Des propos qui viennent appuyer les révélations de l’ex détenu Soumanou Moudjaïdou. « C’est vrai que je suis heureux, mais il faut tout de même noter que je suis triste. Ce dossier est devenu un drame national, un dossier monté de toutes pièces. Je me rends compte que l’administration n’a pas de limites. Juste pour nuire à une personne, on est capable d’inventer n’importe quoi ». L’ancien ministre de Yayi est sans doute mieux placer pour savoir ce qui s’est réellement passé.

Grégoire Amangbégnon et Euloge Badou

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