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Usine de tracteurs de Ouidah : Déjà des contestations sur les capacités de l’entreprise
Publié le lundi 29 avril 2013   |  24 heures au Bénin


Conférence
© aCotonou.com
Conférence de presse du président Thomas Yayi Boni


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Le chef de l’Etat dans sa politique de faire du Bénin un pays émergent a décidé de procéder a s’implante on des usines de machines agricoles sur le territoire national afin de rendre plus compétitif notre agriculture. Quelques jours après la pose de la première pierre, des voies s’élèvent sur les capacités techniques de l’entreprise. C’est a travers une lettre ouverte dont nous publions ici l’intégralité.
Pour des raisons de déontologie dans les médias certaines parties diffamatoires contenues dans cette lettre ont été suppriméés faute de preuves.


Monsieur le Président de la République,
Chers concitoyens béninois,


Nous apprécions et nous louons la cérémonie de pose de première pierre de notre toute nouvelle usine de montage de tracteurs et d’équipements agricoles à Ouidah, mais chers concitoyens béninois, soignons vigilants.

« Enrichir l’histoire de Ouidah » c’est absolument légitime et conforme aux mérites de Ouidah. Mais pas avec des éléphants blancs ! A Porto-Novo nous avons consommé, impuissants, l’échec du nouveau siège de notre Assemblée Nationale. C’est scandaleux !

Allons-nous encore rater ce joyau de notre promotion agricole que doit être l’Usine de tracteurs et d’équipements agricole de Ouidah ?

Si nous n’y prenons garde en effet, ce sera le cas. Car un autre éléphant blanc, presque autant gigantesque que celui du Siège de notre Assemblée nationale, un autre de ces monstres avilissants est en cours de gestation, dans notre pays pour siéger à Ouidah, en provenance d’une firme franco-indienne, si nous n’y prenons garde !

L’Inde soutient certes les actions du Président YAYI , qui s’est âprement battu pour obtenir du Gouvernement de l’Inde, en septembre 2012, un prêt (ligne de crédit) de quinze (15) millions de dollars US, soit Sept milliards cinq cents millions (7.500.000.000) de francs CFA, pour la construction dans notre cité historique Ouidah, d’une usine de montage de tracteurs agricoles, par une Firme indienne dénommée « ANGELIQUE INTERNATIONAL LIMITED » une firme franco-indienne basée à Bombay en Inde.

Monsieur le Président de la République, ne nous laissons pas une fois de plus piéger et crucifier, votre Haute Autorité principalement, par nos cadres, ceux-là à qui nous avons souvent fait confiance et qui, animés par le goût du GAIN facile, ne nous ont souvent servi que des infrastructures amputées.

Il faut que nous puissions vaincre cette fatalité qui conduit nos « hauts fonctionnaires » à hypothéquer dangereusement les gages, onéreux pour notre budget et nos ressources, de notre décollage économique vers l’émergence tant désirée. Il faut que nous ayons le courage de dire fermement ASSEZ !

Votre souci de doter le Bénin d’infrastructures de développement viables est louable et très patriotique, et il y va de votre devoir et de votre prestige.

Nous sommes à peine sortis de l’essoufflement à nous infligés par ce scabreux et fameux dossier des « tracteurs usagés » ces engins réformés achetés à la firme indo-japonaise SONALIKA, et qui nous ont été malicieusement refilés pour du neuf, cet autre éléphant blanc qui a suscité tant de remous et nourri les observations déroutantes du Député YAHOUEDEHOU (à tort où à raison) récemment, que nous voici encore, peut être, sur les traces d’un probable futur blanc éléphant.

Monsieur le Président, nous tous Béninois sommes concernés par cette dette consentie par Export-Import Bank (EXIMBANK)-Inde, dont les intérêts se comptabilisent déjà depuis Février 2012. A moins d’une remise de dette, elle doit être emboursée par l’argent de vous et nous, contribuables béninois et peut-être mêmes par nos enfants et petits enfants. Peut importe au prêteur EXIMBANK que le projet financé par cette ligne de crédit aboutisse, réussisse ou non. Et c’est ce qui explique qu’après la signature de l’accord de prêt, par mesure de prudence, la banque ait veillé par une procédure longue et agaçante, et avant le déblocage des fonds, à s’entourer des précautions requises pouvant garantir le remboursement desdits fonds, alors que ce prêt effectué grâce à une ligne de crédit du gouvernement Indien qui en fait en garantit le remboursement. Est-ce parce qu’il n’y a aucun Accord de protection réciproque des investissements et des investisseurs entre le Bénin et l’Inde ?

Peut-être.

Mais si nous Béninois ne nous entourons dès lors des garanties utiles pour nous assurer que le projet démarre dans de bonnes conditions pour un aboutissement sans faille, il ne sera pas aisé de demander des comptes à ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd en cas de blocage, ainsi qu’il en est pour la plupart des innombrables projets mort-nés qui entachent actuellement votre prestige, Mr le Président. Et si c’était le cas – ce qui n’est point souhaitable - le gouvernement de l’Inde, prendra fait et cause pour les intérêts de ses citoyens, pratiquement sans aucun recours pour notre Pays.

J’ai pu glaner certaines informations d’un ancien ami qui est membre de la Commission qui a séjourné loin en Inde, au mois de mars 2013, dans la cadre d’une visite aux installations de l’Entreprise AGELIQUE INTERNATIONAL LIMITED pour se faire une idée de notre future usine de Ouidah. Et en sus d’autres bribes recueillies çà et là, on peut tenter de soutenir ce qui suit.

Cher Président et Grand Frère YAYI, parlant d’Entreprise Adjudicataire, celle qui s’est vu attribuer le marché est -t- elle techniquement la plus compétente et la meilleure des Entreprises indiennes qualifiées en matière de fabrication et de production de matériels agricoles dont les tracteurs, dans le cas d’espèce ?

Angélique International Limited a bien compris qu’elle n’avait aucun intérêt à laisser s’implanter au Bénin une autre Firme indienne dotées de capacités techniques supérieures de production des mêmes matériels agricoles que celle qu’elle est en train d’implanter au TOGO voisin depuis bientôt huit mois environs, parce qu’elle ne devrait laisser à ce pays ami et frère l’opportunité de faire des comparaisons entre les productions de sa Firme implantée au Togo et l’autre Firme également indienne que nous aurions retenue si elle n’avait pas triché par nos propres cadres.

Nos cadres en restant probes, auraient saisi l’occasion en choisissant une autre entreprise indienne plus performante pour rendre du coup plus compétitive nos tracteurs et matériels agricoles plus compétitives, plus performantes mieux vendus que ceux réalisés au Togo. Mais naturellement sont tombés dans le piège à con, à cause de nos contraintes du « ventre ». Ils sont pourtant bien rémunérés déjà pour travailler pour la République en portant des GANTS pour ne pas être obligés de se lécher les doigts !

Monsieur le Président, permettez-moi de demander comment s’est déroulée en Inde la procédure de diffusion de l’appel d’offres pour la construction de cette usine ?

Les meilleures firmes indiennes mondialement célèbres dans ce domaine ont-elles été informées suffisamment sur cet appel d’offres et des délais de soumission ?

Pourquoi et comment une entreprise japonaise-indienne de renommée mondiale (ayant fait ses preuve dans plusieurs pays africains dont le CAMEROUN) dans la production des tracteurs et soucieuse de restaurer sa réputation falsifiée par des imposteurs, devrait-elle se laisser prendre de court par une question de date pour ne pas déposer ses offres en temps réel, et se faire écarter si banalement d’une compétition tant valorisante pour elle ? Mais là n’est pas la véritable question, Mr le Président.

C’est scandaleux ! Comment comprendre que lors des travaux de la Commission chargée du dépouillement des offres des trois (03) Entreprises, dont ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd, ayant soumis des offres, celles de cette dernière (qui était très suspecte et qui n’était pourtant pas la plus avantageuse et la plus crédible) avait suscité autant de remous au point qu’il fallut l’intervention du « Vieux F........L » en haut lieu pour que les offres de Angélique, pourtant très contestées par plusieurs membres de la Commission de dépouillement, finisse par passer comme « lettre à la poste » ?

Est-ce peut-être parce que les contestataires de la commission de dépouillement n’avaient pas eu leurs parts du pot-de-vin d’ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd ?

Que vient faire M. F.........L dans ce dossier qui n’avait point besoin de lui s’il contenait en soi de quoi se défendre ? Qu’est-ce qui l’a obligé à intervenir pour que l’offre de "ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd." soit retenue ?

En avait-il fait de même pour cette firme à Lomé, quelques mois auparavant, dans un dossier du même genre où ANGELIQUE INTERNATIONAL LTD aurait gagné par la même procédure de corruption qui est l’apanage de la plupart de certaines Firmes indiennes de « seconde main » et de sous-traitance ?

Mais M. F........l n’avait nullement besoin de se mêler de cette affaire qui n’engage que nous béninois. Et il venait peut être à dessein ou inconsciemment, de participer à l’une de ces mascarades où nous béninois excellons.

Des enquêtes doivent être diligentées pour retrouver et punir les citoyens Béninois surtout ceux des plus proches de vous-mêmes, de l’axe « ANGELIQUE INTERNATIONAL LIMITED-INDE-BENIN » qui ont accepté de se faire corrompre avec les..............de pot-de-vin, que cette firme franco-indienne a mis à la disposition de nos « hauts cadres » qui l’ont aidée à faire passer son dossier lors du dépouillement. Et ils ont mordu à l’appât !

Pourquoi le PDG de ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd. était-il tenu de faire cette charité si l’entreprise était techniquement crédible ?

On peut, peut-être se permettre de faire de la charité ................... lorsqu’on jure de réussir à gagner un marché de Sept milliards cinq cents millions (7.500.000.000) de francs. Mais en provenance de cette entreprise, c’est tiré par les cheveux. Ça sent le roussi. Une Firme sérieuse et responsable ne fait pas de charité. Elle fait des avances calculées et les récupère au centuple, sans état d’âme. Nul n’ignore que la plupart de certaines Entreprises indiennes mixtes de piètre renommée, de seconde main et de sous-traitance utilisent la corruption partout dans le monde pour faire aboutir leurs affaires.

Ces ....................que certains cadres béninois ont empochés, ajoutés aux dizaines de millions de francs CFA distribués par ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd. en Inde, à la demi-douzaine de Hauts cadres membres de ladite Commission, qui a séjourné là-bas en Inde, du 20 au 27 mars dernier en vue de constater sur place les capacités réalisatrices de cette firme (hic !) seront soustraits jusqu’au dernier iota par ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd des 7.500.000.000 de francs Cfa du coût du projet.

Et c’est du coup notre usine de tracteurs, qui est déjà par anticipation amputée d’une bonne tranche de ses installations pour de plus de .............

Ce projet-ci ne doit être conforté, assisté, contrôlé et évalué à chaque étape de sa progression, et suivi de près. Nous n’avons pas le droit de nous laisser crucifier encore. Nous ne devrions avoir confiance en personne jusqu’à son terme. C’est notre argent et notre dignité qui le recommandent.

Et ce voyage de nos « témoins » en Inde aurait été une réussite si elle était organisée de saine initiative béninoise, sans base de corruption savamment orchestrée. Ces cadres sont allés en Inde faire du tourisme aux frais du PDG de la Firme ANGELIQUE INTERNATIONAL Ltd, dans un hôtel luxueux de New Delhi où, certains d’entres eux ce sont livrés à des fantasmes variées de toutes natures mêmes des plus avilissantes avec les pions (béninoises, béninois et indiennes) de cette entreprise. Tiens dons ! Certains amis sur FACEBOOK d’une certaine « fofolle » -pseudo- en ont eu des échos sur leurs murs à ce site. Soyons sérieux un tant soit peu, frères béninois !

Ces basses aventures pouvaient-elles leur permettre en ces quelques jours, de procéder à une observation et une inspection saines et approfondies des installations et des sites visités ?

Vu la vitalité de cette Usine de Tracteurs pour le Bénin, comment peut-on prétendre contrôler la qualité des prestations d’un adjudicataire qui paie de ses poches ceux qui sont chargés du constat de conformité de ses réalisations aux cahiers des charges ? Faites faire les enquêtes, Cher Mr le Président. Nous ne voulons plus de ces comportements irresponsables aux Bénin.

Ces cadres se soucient peu du poids de leurs responsabilités quant à la réussite du projet. Ils ont visité certes des sites et des installations prétendument témoins des compétences de cette entreprise indienne, qui ne vise qu’à les utiliser en temps opportun pour crédibiliser et attester de la conformité des installations de notre firme de Ouidah, une fois réalisée, à celles visitées là-bas en Inde. Aussi devons-nous être vigilants et nous enquérir des conditions et des pressions sous lesquelles nos compatriotes sont obligés de fonctionner en ces temps critiques pour notre Pays, dont les intérêts de la majorité des fils et des contribuables béninois doivent prévaloir sur toute autres considérations.

Trop d’éléphants blancs dans nos cités, que ces « cadres » nous font dans le dos. Et c’est déjà trop ! Prenons d’ores et déjà nos responsabilités !

La Firme indienne ANGELIQUE INTERNATIONAL LIMITED détient déjà nos 7,5 milliards. Ne la laissons pas en faire un éléphant blanc de plus par nos bassesses, nos indignités et nos « béninoiseries » de bas niveaux.


Le contribuable béninois.

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