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Tension au sein des Prd à Sèmè-Podji
Publié le mardi 30 avril 2013   |  24 heures au Bénin




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Le Parti du renouveau démocratique (Prd) traverse actuellement une crise sans précédent dans la commune de Sèmè-Podji en raison de l’ampleur de la xénophobie. Les autochtones se rebellent contre les militants Prd venus d’autres localités aujourd’hui majoritaires dans la localité.


« Ceux qui ne sont pas de Sèmè-Podji n’ont qu’à aller être conseillers ou chefs chez eux… ». Voilà les propos que tiennent certains responsables et militants du Parti du renouveau démocratique (Prd) dans la Commune de Sèmè-Podji, lors des réunions. Ceux-ci, autochtones de la localité, estiment que des Béninois venus d’ailleurs ne peuvent pas prendre le contrôle des structures du Prd sur la terre de leurs ancêtres. Partout, ils développent des comportements peu catholiques pour mettre les bâtons dans les roues de leurs responsables originaires de la Vallée de l’Ouémé, de Porto-Novo et du Mono-Couffo qui constituent une grande majorité de la population de Sèmè-Podji.


C’est le cas de Mathias Gnalandjo, président de la cellule Prd de Djeffa-Hédomè qui fait l’objet de toutes les attaques. L’expansion de la xénophobie est beaucoup plus vivace dans les esprits des autochtones dans les arrondissements d’Ekpè, de Podji et d’Agblangandan. En réaction à ces attaques ouvertes, certains ténors du parti, non originaires de Sèmè-Podji, tiennent tête à leurs adversaires. Pour eux, le Prd est un parti national qui ne saurait être l’affaire d’un clan qui se réclame de la Commune.
D’autres, déçus des attitudes xénophobes de certains individus, menacent d’abandonner les affaires du parti pour préserver leur sécurité. La situation est si tendue que lors de certaines réunions, ‘’étrangers’’ et autochtones se regardent en chiens de faïence. Ce qui fait que certaines structures de base du Prd à Sèmè-Podji fonctionnent difficilement au lendemain de leur installation. Des voix s’élèvent toujours dans le rang des militants du Prd pour contester l’élection de certains responsables. Jusqu’à l’heure actuelle, la situation est restée inchangée sur le terrain. Elle se caractérise par des coups bas entre militants.


Dans ce jeu, ceux qui ont des parrains, ont plus de chance de se hisser au sommet du parti. Ainsi, certains se retrouvent entre eux pour former des clans dans leur arrondissement. Pour ce faire, ils prennent la décision de représenter leurs sous-cellules, cellules, sous-sections et sections sans informer leur président. Parfois, c’est le président qui le fait sans aviser les membres de son bureau. Ceci fait que des protestations pleuvent dans les structures de base du Prd à Sèmè-Podji. Actuellement, des militants exigent des responsables du Parti du renouveau démocratique à divers niveaux la correction de la situation.


Dans le cas contraire, les plus radicaux menacent de rejoindre d’autres partis politiques pour démontrer leurs capacités de nuisance à d’autres ‘’Tchoco-tchoco’’ aux prochaines élections communales et locales. Ils estiment surtout que les privilégiés du Prd ne bénéficient plus de la confiance des populations. Joint au téléphone, le leader Prd de Sèmè-Podji, l’Honorable Charlemagne Honfo, a semblé banaliser la situation. « Ce sont de petits problèmes entre militants. Voulez-vous que je me prononce sur ces cas ?... », a-t-il déclaré.

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