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Réaction du ministre de la justice suite à la décision de la CCJA: « Le gouvernement Yayi s’oppose à la sentence et ne paiera pas un seul kopeck »
Publié le mardi 27 mai 2014   |  L`événement Précis


Valentin
© Autre presse par DR
Valentin Djènontin, Ministre de la Justice


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Reçu hier lundi 26 mai au cabinet du Chef de l’Etat, le ministre de la Justice, Valentin Djènontin s’est prononcé sur la décision de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Ohada. Une sentence qui condamne l’Etat béninois à verser la somme de 160 milliards de FCFA au titre de dommages et intérêts dans les dossiers PVI et Sodeco qui le lient à l’homme d’affaires béninois Patrice Talon.

Lors d’une interview accordée à la presse à sa sortie du cabinet présidentiel, Valentin Djènontin a partagé le contenu de ses échanges avec le président Boni Yayi sur la décision de la CCJA. Selon le ministre de la justice, l’Etat béninois ne se sent nullement engagé par cette décision, puisqu’il n’a été ni associé à la demande d’arbitrage de la CCJA, ni entendu sur tout le déroulement de la procédure. Ceci se justifie à travers les irrégularités relevées dans les deux dossiers objets de cette décision.

Les tribunaux béninois ont déjà déclaré qu’ils sont incompétents pour connaître de l’affaire et il appartient aux personnes lésées, selon le ministre, de s’adresser à la chambre administrative de la cour suprême pour se faire entendre.

« Je me demande pourquoi l’auteur de la plainte n’a pas cru devoir associer l’Etat comme l’exige la procédure », s’est-il interrogé. Par la suite, le ministre de la Justice a tenu à inviter le peuple à la sérénité et la presse à la retenue.

Se penchant sur la lourde sentence de la CCJA, Valentin Djènontin rassure que l’Etat béninois ne paiera pas un seul kopeck en guise de dommages et intérêts dans ces dossiers. Car, « le Bénin n’a pas été écouté avant le verdict de la CCJA. Le Trésor public n’entend verser 1 franc à qui que ce soit », a-t-il martelé. Il a fustigé ensuite le verdict dont la procédure unilatérale serait sous la direction de l’homme d’affaires Patrice Talon.

Rastel DAN (Stag.)

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