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Le Matinal N° 4093 du 30/4/2013

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Affaire surfacturation de 3 milliards sur l’acquisition d’intrants agricoles : Le Dg Sonapra répond à Martin Assogba
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Le Matinal


Le
© Autre presse par DR
Le président de l’Organisation non gouvernementale (Ong/Alcrer), Martin Assogba


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A la suite des déballages du président de l’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer), Martin Assogba, au sujet d’une surfacturation de 3 milliards dans le processus d’achat d’intrants agricoles par la Société nationale pour la promotion agricole (Sonapra), le Directeur général de l’entreprise a donné une conférence de presse à Parakou samedi 27 avril 2013. Idrissou Bako a donné à cette occasion sa part de vérité.

« Trop, c’est trop ! Et de n’importe quelle position, on peut éclairer l’opinion publique en répondant aux accusations ». C’est la conviction qui fonde la sortie médiatique du Directeur général de la Société nationale pour la promotion agricole (Sonapra) Idrissou Bako. Alors qu’il était en tournée de supervision dans le septentrion dans le cadre de la mise en place des intrants agricoles dans les Communes, Idrissou Bako découvre vendredi 26 avril dans les journaux, le compte rendu de la conférence de presse du président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba, sur une affaire de surfacturation avoisinant 3 milliards dans le processus d’acquisition des intrants agricoles pour la campagne cotonnière 2013-2014. Samedi dernier, il est monté au créneau. Il note d’abord une inconstance dans les prises de position du président de l’Ong Alcrer, et justifie les différents choix opérés. « Pourquoi l’engrais Npksb est acheté à 375.000 FCfa la tonne au lieu de 303.850FCfa ? » Cette hypothèse de surfacturation du président de l’Ong Alcrer est fausse, selon le Dg de la Sonapra. Idrissou Bako affirme que l’offre de Togouna est de 340.000 la tonne livrée à la frontière béninoise. A ce prix, poursuit le conférencier, s’ajoute le prix moyen du transport de la frontière aux chefs-lieux des Communes qui est compris entre 40 000 FCfa et 45 000 FCfa selon les localités. « Assurer le transport de la marchandise jusqu’au niveau des Communes est une option très bénéfique pour le Bénin, pour plusieurs raisons, dont entre autres le gain de temps, l’économie sur la manutention lors des transbordements et la réduction de la pression sur les camions des transporteurs », explique-t-il. A la question de savoir « comment la société malienne Togouna, éliminée par les procédures d’appel d’offres a pu être rachetée ? », Idrissou Bako ne s’inscrit pas dans cette logique. Selon lui, le gouvernement ayant anticipé sur les éventuelles déconvenues qu’engendreraient les procédures d’appel d’offres, a pris la décision de les suspendre au profit de l’achat direct.

Jean-Claude Kouagou (Br Borgou-Alibori)

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