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Le Matinal N° 4093 du 30/4/2013

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Désignation des membres des Cca- Lépi:Nago attaque les maires qui tentent de remplacer les représentants de l’état civil
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Le Matinal


Mathurin
© Autre presse par DR
Mathurin Nago, Président de l ’Assemblée Nationale du Bénin


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Au cours de la plénière de ce mardi 30 avril 2013, le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago a mis en garde certains maires contre d’éventuels manigances visant à remplacer les actuels chefs services à l’Etat civil. Il a fait allusion à une lettre de dénonciation des populations à lui parvenue.

« J’ai reçu plusieurs lettres des citoyens béninois qui se plaignent pour dire que certains maires ont commencé par changer les responsables en charge de l’état civil au niveau de leur mairie. En acceptant les responsables de l’état civil dans les Commissions communales d’actualisation (Cca) de la Lépi au plan communal, ce sont les compétences de ces responsables qui nous intéressent et il est important pour nous de les maintenir au poste. Nous voulons exploiter ces compétences-là. Nous ne pouvons pas accepter qu’on torde le cou à ce que nous avons fait. Nous prendrons toutes les mesures pour empêcher ces maires d’aller au bout de leurs actions. J’espère que la plénière est d’accord avec moi ». Ce sont là entre autres propos tenus par le président Nago mardi dernier. Suite à son intervention, les députés Candide Azannaï, Lazare Sèhouéto et Eric Houndété ont tenté vainement de le confondre. Le président Nago ne leur a pas donné la parole.

« Je ne vois pas à quel moment, l’Assemblée nationale peut empêcher les maires de faire ce qu’ils veulent », réplique Eric Houndété

« Votre déclaration n’engage que vous, monsieur le président », a lâché le député Sèhouéto. A la fin de la plénière, Eric Houndété s’est confié à la presse. « Je pense que le président de l’Assemblée nationale devrait d’abord se renseigner de ce qui est fait au plan national. Le gouvernement qu’il soutient a eu la même attitude que ce qu’il reproche aux maires. Le gouvernement a remplacé il n’y a pas deux semaines le directeur national de l’état civil après que la loi ait été votée et promulguée. Donc je ne vois pas pourquoi il peut venir faire des reproches aux maires. Il ne peut faire la leçon au président de la république. Il faut qu’il commence par dire au chef de l’Etat ce qui ne va pas. Un. Deuxièmement, ce n’est pas l’Assemblée nationale qui nomme, ce sont les conseils communaux qui nomment. L’Assemblée nationale désigne les représentants de la majorité et de l’opposition. Il y aura un décret du chef de l’Etat pour nommer ces représentants de l’état civil. Donc, je ne vois pas à quel moment, l’Assemblée nationale peut empêcher les maires de faire ce qu’ils veulent. Ce qu’il faut retenir dans cette situation, c’est la qualité de la loi. La loi est mauvaise et elle n’a pas été capable de préciser les conditions dans lesquelles on peut faire ci, on ne peut pas faire ça. La loi n’a pas été bien bâtie et c’est les conditions de précipitation dans lesquelles on prend ces lois-là qui empêchent de voir ces faiblesses et d’anticiper sur ces questions-là ». Le président du groupe parlementaire « Un », Eric Houndété ira plus loin dans sa réponse au président du Parlement. ‘’S’agit- il d’une dictature parlementaire ?’’ s’est-il interrogé. Eric Houndété estime que le président de l’Assemblée nationale a mal fait de ne pas donner la parole à ceux qui ont voulu intervenir dans le débat car sa seule parole ne peut pas faire la parole des députés.

T. G. R
(Br Ouémé/Plateau)

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