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L’ong Teyo au secours des femmes démunies de Djougou
Publié le mardi 3 juin 2014   |  24 heures au Bénin




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Les promoteurs de l’Ong Teyo, en l’occurrence le ministre Alassane Djimba, Nouhoum Bida et Radji Soumanou , respectivement président d’honneur, député à l’Assemblée Nationale, et président exécutif de ladite Ong volent au secours des femmes démunies de la ville de Djougou. Ils ont en fait, procédé samedi dernier, à la distribution des enveloppes financières, aux femmes démunies de la ville de Djougou et ses environs, en guise de micro crédits. Les bénéficiaires ont reçu chacune une vingtaine de mille francs CFA, juste avec quoi commencer une activité génératrice de revenus, en attendant d’exprimer la demande pour en recevoir plus gros si elles en avaient besoin pour agrandir leur commerce. C’était au terme d’une séance de sensibilisation qu’ils ont organisée à l’ endroit des femmes Fcbe de la commune de Djougou, en prélude à la deuxième phase de microcrédit aux plus pauvres que le gouvernement béninois veut encore mettre à la disposition des femmes.
« Nous sommes venus changer avec nos sœurs, mères et épouses de Djougou pour les préparer au financement des microcrédit que le gouvernement veut bien mettre à la disposition des femmes. Nous sommes là pour parler de l’éthique et la morale pour que ces montants qui seront mis à votre disposition soient bien utilisés, et remboursés à échéance convenue. Mais en attendant que vous bénéficier de ce financement de la part du gouvernement, nous nous sommes mis d’accord face à votre demande pressante, de passer par l’Ong Teyo qui veut dire « action » en langue Dendi, pour venir à votre secours », a fait entendre le ministre Djimba, à la kyrielle de femmes réunies ce jour, à la maison des jeunes et loisirs de Djougou. Pour lui, ministre Allassane Djimba, cette petite somme que l’Ong met à la disposition des femmes, constitue une épreuve d’initiation au petit commerce et à la bonne gestion des microcrédits. D’ici 6 mois, les promoteurs de l’ong Teyo feront le point pour voir ce que les femmes ont pu faire avec cette somme bien que petite.


Ignace AOUBRE

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