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Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

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HAAC 5ème mandature : Le choix des personnalités divise les parlementaires
Publié le jeudi 5 juin 2014   |  Adjinakou


Le
© Autre presse par DR
Le président de la Haute autorité de l`audiovisuel et de la communication (HAAC), Théophile Nata


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Dans le cadre du renouvellement des membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) cinquième mandature, les professionnels des médias ont désigné leurs représentants depuis bientôt un mois. Le Chef de l’Etat et l’Assemblée nationale qui devraient aussi faire des désignations mettent du temps à rendre public leurs listes. Mais pour des raisons de calculs politiques, ces désignations se font toujours attendre. Selon les indiscrétions les députés membres du bureau n’arrivent pas à s’entendre sur le choix des personnalités en lice. Une situation qui risque de retarder l’installation à bonne date des membres de la HAAC cinquième mandature.

Qu’est ce qui bloque la désignation des représentants du chef de l’Etat et du parlement à la HAAC 5ème mandature ? Voilà la grande question que se posent les observateurs depuis lors que les professionnels des médias sont allés aux élections pour désigner leurs représentants. Si au niveau du chef de l’Etat l’heure est aux petits calculs politiques, au niveau du parlement l’exercice est encore plus compliqué. En effet, le gros problème qui divise les parlementaires aujourd’hui serait le profil des personnes à désigner par le parlement pour siéger à la haute autorité de l’Audiovisuel et de la communication (HAAC). Le président Mathurin Nago aurait déjà commencé les consultations pour les propositions des trois représentants de institution parlementaire à la HAAC, cinquième mandature. Mais il n’arriverait toujours pas à recueillir l’avis favorable de ses collègues sur les propositions de premières mains dont il dispose. Même si la procédure ici est plus simple, elle suscite une certaine stratégie et beaucoup de tact de la part du n°1 des députés. Mathurin Nago jouerait donc à la prolongation pour harmoniser la position des députés qui se bousculent déjà à sa porte pour imposer leurs protégés. Dans cette guerre de positionnent, le président de l’Assemblée nationale se trouve donc très embarrassé. Pendant qu’il a la pression de certains membres du bureau, d’autres députés lui mettent la pression, chacun voulant faire passer son candidat. Au regard de ce qui s’observe dans cette procédure de désignation, il serait utile pour le président de l’Assemblée nationale d’élaborer des critères de choix pour les personnalités, ce qui pourrait lui permettre de limiter les propositions. En attendant, l’heure est aux tractations…


Cosme KEKE

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