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Absences répétées du gouvernement lors des interpellations des députés: Le parlement menace de suspendre les travaux de la session en cours
Publié le samedi 4 mai 2013   |  Le Matin


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Déçus des absences répétées des membres du gouvernement face aux interpellations de la représentation nationale, les députés ont haussé le ton hier jeudi 02 mai 2013 en renvoyant cinq ministres venus après le démarrage effectif de la séance plénière...
Programmés pour répondre aux interpellations à leur adressées par la représentation nationale, les ministres du gouvernement à savoir, Arifari Bako des affaires étrangères, Bénoît Dègla de l’intérieur et Blaise Ahanhanzo Glèlè de l’urbanisme n’ont pas pu accomplir leur mission.

Et pour cause, ils s’étaient rendus à l’hémicycle bien après le démarrage de la séance plénière. Face à ce retard des membres gouvernement, et flapis de leurs absences antérieures, les députés de la 6ème législature ont manifesté leur colère. Ils ont purement et simplement renvoyé les ministres et ont suspendu la séance plénière. En effet, suite à ce triste constat, c’est le député Sacca Lafia qui s’est révolté en premier et a demandé la suspension de la séance. Il sera appuyé par Candide Azanaï qui a fait recours à l’article 76 de la Constitution qui dit : « « II y a outrage à l’Assemblée Nationale lorsque, sur des questions posées par l’Assemblée Nationale sur l’activité gouvernementale, le Président de la République ne fournit aucune réponse dans un délai de trente jours. ». Or cet article implique l’application de celui qui le suit, l’article 77 : « Passé ce délai, le Président de l’Assemblée Nationale saisit la Cour constitutionnelle de ce manquement grave aux dispositions constitutionnelles. La Cour constitutionnelle statue dans les trois jours. Le Président de la République est tenu de fournir des réponses à l’Assemblée Nationale dans les plus brefs délais et dans tous les cas avant la fin de la session en cours. A l’expiration de ce délai, si aucune suite n’est donnée par le Président de la République à la décision de la Cour, le Président de la République est déféré devant la Haute Cour de Justice pour outrage à l’Assemblée Nationale. ». Quant au député Eric Houndété, il a proposé une suspension totale des travaux parlementaires. Par contre, certains de ses collègues ont voulu amoindrir la colère. Rosine Soglo, Zéphérin Kindjanhiunde, et Hélène Aholou Kekè, ont demandé l’arrêt des travaux qui impliquent la présence gouvernement. C’est cette dernière proposition qui a été validée par la majorité des députés. Il faut noter qu’aux trois ministres cités plus haut, s’ajoutent celui de la décentralisation, Raphaël Edou venu assister à la désignation des membres des Cca et Safiatou Bassabi chargée des relations avec les institutions.

Leonel EBO

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