Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Notre Voix N° 576 du 10/6/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Mise en œuvre des réformes portuaires : des mesures hardies pour accélérer des procédures
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Notre Voix


Port
© Autre presse par dr
Port autonome de cotonou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le rythme des procédures et le niveau actuel des recettes douanières suite aux réformes en cours au port de Cotonou ne satisfont guère le Chef de l'Etat. Si dans l'ensemble ces réformes ont considérablement inversé la tendance baissière jadis observée, plusieurs goulots d'étranglement jalonnent encore les opérations portuaires. Pour conjurer cette triste réalité qui tire vers le bas les performances du port de Cotonou, Boni Yayi a convoqué ce lundi 9 juin au palais de la Marina, l'ensemble des acteurs du système portuaires. D'importantes mesures ont été prises à cette rencontre et laissent espérer de beaux jours pour le poumon économique de notre pays.

Les réformes portuaires ne produisent pas encore un résultat optimal. Pour plus de performance, elles nécessitent un certain nombre de certains réglages au regard des défis de célérité qu'exige la concurrence des ports voisins. Trois problèmes majeurs freinent encore l'élan de notre port qui peine a maintenir son rythme de croisière.
Le premier problème, a en croire le Directeur général de Douane, Paul Lafia Tabe, est la non validation du Bfu par les autre structures, notamment le port, la Chambre de commerce et d'industrie, le Conseil national des chargeurs du Bénin, etc, ce malgré l'acquittement par la douane de sa part de la mission. La seconde irrégularité, note le DG douane, est la cadence encore approximative des opérations de manutention et la troisième, la non transmission du Bfu par les commissionnaires agréés en douanes.
A toutes ces défaillances, une batterie de mesures vigoureuses ont été envisagées au cours de la rencontre de ce jour avec le Chef de l'Etat. Ces mesures visent essentiellement a marquer a la culotte tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des opérations portuaires pour une mise en œuvre efficiente des opérations. Ainsi, les structures responsables de la validation du Bfu devront mettre les bouchées doubles pour remplir cette mission au plus tard 15 minutes après la douane. Les commissionnaires en douane de leur côté ont l'obligation de transmettre le Bfu a la Société d'exploitation du guichet unique du Bénin (SÉGUB), dans un délai de 72 heures sous peine de se voir déconnecté de la plateforme des opérations. S'agissant de la manutention, il est envisagé un renforcement des équipements de la Société Béninoise des manutentions portuaires (SOBEMAP) afin d'amener ce maillon de la chaîne, a doubler, voire tripler son rythme de déchargement actuellement estimé a 2000 tonnes/jour.

Les participants ont salué ces mesures appelées à corriger les dysfonctionnements notées et s'engagent a jouer, individuellement et collectivement, leur partition pour leur mise en œuvre effective. Le nouveau Directeur général du Port autonome de Cotonou, Samuel Batcho a suggéré une séance de concertation de tous les acteurs dans les 24 heures qui suivent, pour une operationalisation dédites mesures. Il s'agira, précise-t-il, de mettre en place une nouvelle organisation, de situer les responsabilités et définir une grille de sanctions aux éventuels auteurs de blocage. De son côté, le Directeur de la SEGUB mis l'accent sur la réactivité de tous les maillons de&n bsp;la chaîne, afin que les ratés des uns ne bloquent les autres.

En clôturant les travaux, le président Boni Yayi a exhorté ses interlocuteurs a avoir une haute conscience des enjeux des réformes en cours au port de Cotonou. Il dit attendre d'eux des comportements vertueux pour corriger les impairs observés et imprimer une nouvelle dynamique aux opérations portuaires. "Nous sommes un pays de transit. Nous devons faire de notre pays un hub de négoce et de service a forte valeur ajoutée" a martelé le Président de la République qui promet passer au port dans le s 96 heures pour s'assurer de l'effectivité du respect de ces différentes diligences. A la Ségub, Boni Yayi demande plus de rigueur dans l'application des mesures coercitives, le cas échéant. "Pas de complaisance", conseille le Chef de l'Etat qui presse les acteurs a se donner la main, dans un esprit de discipline et de surveillance réciproque, pour que le Port de Cotonou puisse pleinement jouer son rôle de hub au service de la sous région.

 Commentaires