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Semaine du Monde Professionnel (SEMOP) 2014 Six incubateurs spécialisés pour mettre sur orbite les jeunes
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Educ'Action


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© Autre presse par DR
La Semaine du Monde Professionnel édition 2014


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Après le succès éclatant de la première édition en 2013, la Semaine du Monde Professionnel (SEMOP) organisée par l’Université d’Abomey-Calavi a connu sa deuxième édition du 02 au 06 Juin dernier. L’objectif de la tenue de cet événement vise à renforcer le lien entre l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et le Monde Professionnel afin de créer un cadre dans lequel le secteur privé jouera efficacement son rôle de créateur d’entreprises, d’emplois et de richesses et promouvoir efficacement l’auto-emploi des diplômés de l’UAC. Avec les nombreuses particularités qui ont été apportées pour l’amélioration des activités, la SEMOP a réuni un monde impressionnant de participants venus de plusieurs secteurs du monde professionnel. Les promoteurs d’entreprises privées, les structures de promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes et des femmes, l’Université de Lille 1 en France, les partenaires au développement, les pouvoirs publics, les étudiants, les chercheurs d’emplois et jeunes porteurs de projets d’entreprises, ont pris part à cet important rendez-vous dédié à la lutte contre le chômage des jeunes.

Placé sous le thème « Parcs incubateurs de L’UAC : pré lancement des activités de création d’entreprises par les jeunes apprenants avec l’accompagnement du secteur privé », la seconde édition du SEMOP s’est déroulée avec plusieurs innovations. D’abord, la caravane des étudiants de L’UAC du lundi 2 juin, a donné le top des manifestations. Partie du stade de l’amitié de Kouhounou, la caravane pédestre des étudiants soutenue par Etisalat Bénin a échoué sur le terrain de Basketball de L’UAC. Sur les lieux, une délégation de l’équipe rectorale conduite par le Pr Léon Bani Bio Biogou, Secrétaire Général de L’UAC, avec une impressionnante marrée d’étudiants ont accueilli de la plus belle manière les caravaniers qui ont, par la suite, animé le reste de la journée. La 2ème innovation est relative au pré-lancement des activités de créations des entreprises et la 3ème particularité est d’ordre scientifique. Plusieurs activités ont meublées les cinq jours de cette manifestation importante. Il s’agit, entre autres, d’une conférence publique inaugurale sur le thème : « Parc d’Incubateurs spécialisés de l’Uac et la problématique de l’emploi des jeunes : défis, acteurs et perspectives pour l’insertion socioprofessionnelle des apprenants », présentée par le spécialiste Serge Guèdègbé ; du pré-lancement du parc d’incubateurs spécialisés d’entreprises de L’UAC avec l’accompagnement du secteur privé ; de l’organisation de huit (8) panels et de vingt quatre (24) business workshops animés par des promoteurs d’entreprises sur la pré-incubation afin de développer chez les étudiants, futurs entrepreneurs, des aptitudes professionnelles de base pour la création d’entreprise ; d’un sommet économique des startups ; d’une table ronde sur le lancement du prix de l’entrepreneur pour marquer le démarrage effectif du Parc d’incubateurs spécialisés et enfin l’organisation d’un colloque sur les formations professionnelles courtes.

La SEMOP à l’ouverture

Panel de discutionC’est au Ministre d’Etat, chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique François Adébayo Abiola que l’honneur est revenu de procéder au lancement officiel de la 2ème édition de la Semaine du Monde Professionnel. C’était au cours d’une cérémonie solennelle qui s’est tenue à l’Amphi Idriss Déby Itno de L’UAC, le mardi 3 juin avec la présence de Son Excellence Aline Ménage, Ambassadrice de France près le Bénin, Brice Sinsin, recteur de L’UAC, Faustin Aïssi, chef de la délégation de l’Université de Lille, Raoul Gléssougbé, Secrétaire Général de la Mairie d’Abomey-Calavi, Dolores Chabi-Kao, représentante de Etisalat Bénin et de Hugues Otou, président de l’Uneb. A cette occasion, le ministre d’Etat a souligné la nécessité d’une formation universitaire en adéquation avec les besoins du marché dans un arrière-fond entrepreneurial pour les jeunes. Un peu avant lui, l’ambassadrice de France près le Bénin, Aline Ménage a exprimé toute sa joie et son engagement à pouvoir prendre une part active dans cette 2ème édition de la Semaine du Monde Professionnel. « Je pense que la phase de l’incubation permettra aux étudiants de se familiariser avec le monde professionnel et favoriser le développement du secteur privé. Nous allons accompagner le gouvernement béninois et l’UAC, dans cette politique qui vise à rapprocher l’université du monde professionnel », a déclaré l’ambassadrice. Pour l’Université d’Abomey-Calavi qui se veut citoyenne, le recteur Brice Sinsin explique qu’avec la SEMOP, les étudiants nantis de diplômes seront désormais capables de créer leurs propres entreprises. Les accompagner pour qu’ils puissent éclore et s’épanouir, telle est la vision du recteur. Et pour une initiative aussi louable, la diaspora béninoise n’est pas restée en marge. Faustin Aïssi, chef de file de cette délégation venue spécialement de l’Université de Lille 1, a réaffirmé son engagement à soutenir et à apporter l’expertise nécessaire de l’Université de Lille pour la mise en œuvre effective des formations professionnelles courtes à L’UAC. Par la suite, Raoul Gléssougbé, Secrétaire Général de la mairie d’Abomey-Calavi, citant le maire Houssou Guèdè absent, a déclaré : « Cette initiative vient confirmer le savoir-faire de nos universitaires qui, à terme, va permettre de mettre l’étudiant dans le contexte des enjeux du développement de sa communauté. Avec ce parc d’incubateur à venir, la Commune d’Abomey-Calavi peut se réjouir d’avoir les outils nécessaires pour accompagner sa jeunesse dans la création d’emplois, d’un environnement propice à la culture entrepreneuriale ». Abondant dans le même sens, Dolores Chabi-Kao, la représentante d’Etisalat rajoute : « Ce type de formation à l’entreprenariat confère à l’étudiant non seulement des connaissances, des outils d’actions, des savoirs utiles qui permettent aussi d’acquérir des comportements, des croyances, des aptitudes entrepreneuriales et de formation pour prendre des initiatives tout au long de sa formation et dès la fin de sa formation ». Dans son discours, Hugues Otou, président de l’Union Nationale des Etudiants du Bénin (Uneb), a, au nom de ses camarades étudiants, salué l’initiative rectorale du SEMOP, qui, selon lui, permettra à l’ensemble de la communauté universitaire de découvrir les réalités du monde professionnel et aux chefs d’entreprises de présenter leurs spécialités au monde universitaire. C’est donc un partenariat gagnant-gagnant mais plutôt bénéfique pour les étudiants, dira Hugues Otou.

Le Parc d’incubateur de L’UAC en question !

StandInstrument pour la création de richesse des jeunes apprenants, le parc incubateur de l’Université d’Abomey-Calavi selon les propos de son concepteur Serge Guèdègbé, est un espace physique qui accueille des jeunes porteurs d’idée d’entreprises ou désireux d’acquérir des aptitudes pour leur vie professionnelle. Il ne peut donc pas être considéré comme étant une nouvelle faculté, institut ou même entité. C’est un outil qui accompagne le jeune pour l’aider à s’auto-insérer dans la vie économique de son pays. C’est un dispositif d’accompagnement qui s’étend sur une période de cinq ans. Compte tenu de sa complexité, l’UAC va héberger six (6) incubateurs spécialisés soutenus par deux plates-formes de support technique. Les six (6) incubateurs spécialisés prennent en compte les domaines suivants : « Agriculture-Industries», « Technologies de l’information et de la Communication », «Services », «Recherche et Développement », « Genre » et l’ « incubateur des salariés ».

Le village de la SEMOP

Benoît KoutinhouinFaustin AÏSSIEn marge des activités en panel du sommet économique des startups réunissant quelques chefs d’entreprises des Petites et Moyennes Entreprises, un village SEMOP a été également érigé dans le périmètre du rectorat. Pendant cinq jours, les participants à la semaine du monde professionnel ont été conviés à une visite d’une soixantaine de stands où sont exposés différents articles, produits et inventions des entreprises de tous les secteurs d’activités au Bénin. L’agro-alimentaire, la mécanique, l’électronique, la télécommunication, l’hydraulique, l’artisanat, la phytothérapie, etc. Avec la tenue de cette foire, les étudiants ont touché du doigt et constaté de visu ce qui se fait dans les entreprises de notre pays.

Regards croisés : Université et entreprise : quelle relation institutionnelle en vue d’une meilleure insertion professionnelle des jeunes ?

Autour du Professeur Benoît Koutinhouin, dans la matinée du mercredi 04 juin 2014, étaient réunis des personnalités du monde universitaire et pas des moindres. Au cœur du panel constitué pour réfléchir sur la professionnalisation des filières d’études et l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de nos écoles, instituts et centres de formation universitaires, on pouvait compter, le 2ème Vice-recteur le Pr Souaïbou Farougou, Pr Moulay-Driss Benchiboun, Directeur de l’IUT Lille, Pr Félicien Avlessi, Directeur de l’EPAC, Pr émérite Mansourou Moudachirou, Recteur de l’ISST Bénin, Dr Djibril Moussa Aliou, Directeur de l’IUT Lokossa, Pr Joseph Hounhouigan, Doyen de la FSA, Dr Albert Honlonkou, le Directeur de l’ENEAM, Pr Benjamin Fayomi, Doyen de la FSS, Cédric Mayrargue de l’Ambassade de France et Gilles Kinsiklounon, ancien diplômé de l’EPAC. Il a été essentiellement question d’emploi, d’auto-emploi et de la professionnalisation des offres de formation. Les participants se sont familiarisés aux concepts de formations diplômantes et de formations qualifiantes ainsi que leurs contenus respectifs. C’est le Professeur Faustin Aïssi de l’Université de Lille en France et le Directeur de l’IUT de Lille qui ont entretenu les participants sur ces nouvelles notions dans la professionnalisation des offres de formation. Il a également été question au cours de ce forum de l’insertion professionnelle des jeunes. « Nous avons abordé les relations qui doivent exister entre les entreprises et les universités pour qu’il y ait une meilleure insertion de ces jeunes. Pour cela, on a besoin de l’engagement de tous les acteurs du système c'est-à-dire l’Etat (il doit avoir une volonté politique affichée) qui accompagne, qui aide à la mise à disposition réelle des moyens matériels et financiers pour accompagner le processus. Il faut également et ce, nécessairement, l’accompagnement des entreprises parce que nous ne pouvons pas former des diplômés c'est-à-dire des jeunes professionnels sans l’intervention des entreprises parce que l’entreprise est au début, au milieu et à la fin de tout processus de formation professionnelle, parce que les entreprises constituent des structures d’accueil par excellence pour la réalisation des stages. Nous avons aussi besoin de l’implication des formateurs et il faut que ces formateurs soient bien formés c'est-à-dire à la hauteur parce que le marché de l’emploi évolue, la technologie évolue et il faut que les enseignants aussi soient de qualité, soient au top niveau pour pouvoir réussir le processus de formation professionnelle », a laissé entendre le modérateur le Professeur Benoît Koutinhouin au terme du forum. Pour Souaïbou Farougou, le Vice-recteur chargé de la Coopération interuniversitaire, des relations extérieures et de l’insertion professionnelle, il est apparu que dans notre pays, nous avons peu d’entreprises formelles. Or les diplômés doivent nécessairement faire des stages dans les entreprises. Ces stages, poursuit-il, sont des creusets rêvés pour les étudiants qui se doivent de prendre le pli et le goût à l’auto-emploi pour à terme s’installer à leur compte.

Table ronde

Table rondeTrois principaux points ont meublé le forum de discussions appelé table ronde et retransmis en direct sur la chaîne du service public partenaire de l’événement, l’ORTB. En synchronisation à la Radiodiffusion sonore comme à la télévision, les invités, qu’ils soient du monde professionnel, gouvernemental ou du sérail de l’enseignement supérieur ont trouvé les mots justes, des exemples concrets et des arguments sérieux pour illustrer d’une part leurs fortunes diverses et d’autre part, les efforts consentis par l’Exécutif pour offrir des opportunités d’emploi aux jeunes pour rompre avec le chômage ambiant au terme de leurs formations universitaires. Au cœur du forum de discussions animé ce vendredi pour clore la Semaine du Monde Professionnel, il y a eu le partage d’expériences des professionnels avec les étudiants candidats à l’emploi, le cadre institutionnel gouvernemental pour l’accompagnement des jeunes à l’auto emploi et à l’auto entreprenariat, la révision des programmes d’études au Bénin pour les adapter aux besoins réels du marché en terme d’offres d’emplois.

Du Cadre institutionnel gouvernemental pour l’accompagnement des jeunes à l’auto emploi et à l’auto entreprenariat

Deux voies possibles pour s’insérer professionnellement. Il s’agit de la voie conduisant au recrutement par la fonction publique ou le secteur privé et celle de l’auto-emploi, encore appelé entreprenariat. Des structures sont créées par l’Etat central pour accompagner les jeunes dans leur quête d’auto-emploi. Au nombre de celles-ci, l’on peut citer le FNPEJ, l’ANPE, le CPI, le GUFE et bien d’autres encore dont les missions se rejoignent et se résument à l’assistanat et à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés par la bancarisation de leurs projets viables. Des progrès ont été enregistrés sous ce régime, diront les différents directeurs qui animent ces structures pour rassurer les potentiels entrepreneurs de ce que soucieux de leur avenir, l’Etat central ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises sérieuses en finançant leurs projets. Des exemples de la création d’une SARL à 57.000 FCfa, donnant droit à la carte d’importateur et d’établissement à 35.000 FCfa qui confère au titulaire, la carte de commerçants. Autant d’arguments avancés par Maixent Djeigo et Fiacre Vignigbé du FNPEJ pour montrer la volonté politique à aider l’indépendance des jeunes diplômés.

Des programmes éducatifs adaptés aux besoins du marché

En marge à la tenue du forum national sur l’éducation, des commissions ont été mises en place pour réfléchir sur les problèmes qui minent le secteur éducatif au Bénin. L’une des commissions qui réfléchit à la question de la révision des programmes d’études pour les adapter aux besoins du marché, a pour libellé ‘’Commission Invention et innovations scientifiques et technologiques’’. Réfléchir à identifier les besoins du marché et à les adapter aux offres de formations tout en professionnalisant les filières de formations. Telle est la mission assignée à cette commission dont les résultats permettront de remodeler le programme d’études en vigueur dans nos centres de formation. Le Recteur Brice Augustin Sinsin qui est revenu sur les réformes en cours à l’Uac en ce qui concerne la révision des programmes d’études, a déclaré que le système Licence-Master-Doctorat, a pris son envol à L’UAC et s’inscrit parfaitement dans ce cadre. Le ratio enseignant-étudiant comme le recommande l’Unesco reste encore une équation à résoudre pour l’Etat central qui met à la disposition de nos universités, des moyens en vue du recrutement d’enseignants pour combler ce déficit criard. Le Directeur de cabinet du Ministère en charge de l’enseignement supérieur Salifou Sahidou approuve le Recteur et corrobore son intervention en s’appuyant sur les mobiles créateurs des centres universitaires spécialisés qui sont de nature à résoudre la question du chômage par la professionnalisation des offres de formation.

Une fois encore, la SEMOP a comblé les attentes à en croire les divers acteurs rencontrés en donnant de nouveaux espoirs aux jeunes. Voici un cocktail de morceaux choisis qui renseignent à suffisance, sur la satisfaction des participants à cette 2ème édition de la SEMOP.

Quelques réactions à la fin du SEMOP

Hector Afokpatadé, étudiant à la Fast

Hector Afokpatadé« Je suis ému, satisfait de cette initiative. Franchement, je remercie le Recteur. Je le remercie car il a fait plus qu’un père pour nous parce que moi, j’ai toujours voulu des innovations du genre et j’ai eu l’opportunité de suivre ça. Ça m’a beaucoup fait plaisir de prendre part à ces séances de communication. Elles m’ont donné le courage d’évoluer. Je suis aujourd’hui rassuré plus que je ne l’étais. J’ai des projets surtout dans l’agro élevage et je suis en train de m’organiser. Cette initiative vient donc à point nommé. »

Victoire Adjalla, étudiante à la Flash

Victoire Adjalla« Je retiens que l’entrepreneuriat ne nécessite pas de grands moyens. Autrement dit, il ne faut pas attendre de colossaux moyens avant d’entreprendre. Le nouveau système mis en place par le Rectorat permettra d’aller aux contacts avec les chefs d’entreprises qui ont réussi dans leur domaine et de s’inspirer de leur modèle de réussite pour bâtir notre propre entreprise sans toujours faire recours à la fonction publique. Je remercie du fond du cœur, le Recteur et son équipe.»

Gilles Kinsiklounon, Ancien étudiant de l’Epac, Opérateur économique

Gilles Kinsiklounon« Si l’Université peut continuer dans ce sens, je crois qu’au sein de nos entreprises, nous aurons des diplômés formés, bien formés, des diplômés de qualité qui pourront répondre aux exigences actuelles de la technologie. Je voudrais que l’Etat aussi s’implique, aide l’université à former des jeunes et à participer à leur insertion professionnelle.»





Marina Bouyagui, étudiante à l’Eneam

Marina Bouyagui« J’ai appris beaucoup de choses sur la création d’entreprises à savoir avant de pouvoir créer une entreprise, il faut avoir une idée, organiser ses idées et aller à la recherche du financement par la suite. Sentiments de joie et de reconnaissance à l’équipe rectorale pour avoir rendu possible la tenue de cet événement. Si de temps à autre, l’autorité rectorale peut rééditer de pareilles initiatives, elles permettront d’aguerrir les étudiants que nous sommes aux réalités professionnelles entrepreneuriales. »

Wilfried Nouwé, étudiant à la Fadesp

Wilfried Nouwé« Comment motiver le jeune étudiant à sortir de l’université et à se lancer dans le monde professionnel de l’entrepreneuriat. C’est la problématique autour de laquelle ont porté les échanges. Disposer l’Uac d’un parc incubateur. Ceci, étant une initiative du Rectorat en partenariat avec les acteurs du monde professionnel. J’ai très aimé cette initiative et rendez-vous est déjà pris pour l’édition 2015. »



Souaïbou Farougou, 2ème Vice-Recteur CIREIP

Souaïbou Farougou« Dans les activités de ce colloque, nous avons prévu cette table ronde pour porter un regard croisé au niveau de l’insertion des jeunes en faisant participer à la réflexion aussi bien les acteurs du monde professionnel que les chefs d’établissements de L’UAC. L’objectif a été d’échanger sur la question de l’insertion professionnelle des diplômés que nous formons, la meilleure stratégie à mettre en place, la meilleure collaboration à avoir avec le monde professionnel. Et nous sommes heureux d’avoir atteint cet objectif pour le bonheur de nos étudiants. »

Cédric Mayrargue, Représentant de l’Ambassade de France

Cédric Mayrargue« L’initiative est importante d’autant qu’elle porte sur les questions liées à la professionnalisation des formations et l’insertion professionnelle des diplômés. C’est un sujet d’actualité non seulement au Bénin mais partout ailleurs. De plus en plus, les universités en plus de leurs missions traditionnelles qui sont leurs missions principales, sont appelées à aider les diplômés à s’insérer sur le marché du travail, une fois leur diplôme obtenu. Ce qui est intéressant, c’est qu’il existe déjà des expériences, des pratiques, des relations entre l’université et des entreprises au Bénin. On ne part pas de rien. Et donc l’espoir est grand.»Maxime Da-Cruz, 1er Vice-recteur

« Mes impressions, ce sont des impressions de satisfaction d’abord pour avoir observé une mobilisation des étudiants parce qu’ils sont les premiers concernés. Et nous avons compris qu’ils ont saisi la portée de ce genre de manifestation qui est d’abord pour eux. L’autre élément de satisfaction c’est toutes ces personnalités, toutes ces structures qui se sont impliquées dans l’organisation de cette 2ème édition de la Semaine du Monde Professionnel. Et le dernier élément c’est un certain nombre d’engagements, un certain nombre d’appréciations de ce qui se fait et nous espérons vraiment que les promesses que nous avons enregistrées vont se traduire dans la réalité pour le bonheur et l’avenir de nos étudiants ».

Valentin Agon, personne ressource

Valentin Agon« C’est une chance qu’on donne à ceux qui ont réussi de partager avec ceux qui veulent réussir ce qu’ils ont utilisé pour réussir. C’est très important et comme je le disais c’est leur donner la chance de savoir, d’acquérir le savoir-faire et le savoir-être pour agir. Et moi je pense que c’est une belle opportunité parce que cette passerelle entre le monde professionnel et le monde universitaire, c’est une opportunité pour les professionnels de descendre à l’université pour donner ce qu’ils savent faire à ceux qui veulent réussir comme je le disais. Et aussi c’est une chance pour les apprenants de profiter suffisamment de ces professionnels qui passent parce que les apprenants sont destinés à devenir professionnels. Donc il faut qu’ils en profitent. Cinq jours de brassage, c’est une chance et je pense que les gars ont beaucoup acquis ».

Léon Bani Bio Bigou, Secrétaire Général de l’UAC

Léon Bani Bio Bigou SG de lUAC« Nous formons des cadres, des compétences mais à la fin, ils n’ont pas d’emploi. Cela suppose à notre niveau en tant que formateur, qu’il y ait des initiatives. Des initiatives dans le sens formation-emploi. Est-ce que ce sont les formations qui ne sont pas adaptés à nos réalités pour qu’on arrive à ce chômage massif que nous constatons ? Et si la formation n’est pas adaptée il faut revoir alors le système dans lequel les gens sont formés. Ça, c’est le 1er élément. Le 2ème élément, c’est de montrer qu’aucun pays ne peut se développer sans l’entreprise, sans l’esprit d’entreprendre. Et de ce point de vue là, nous avons voulu d’abord que notre université soit une université citoyenne. Une université citoyenne, ça veut dire une université sensible aux problèmes de la société et à l’université, tous les problèmes de la Nation peuvent être réglés ».

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