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Adjinakou N° 24510 du 6/6/2014

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Mauvaise gestion dans le projet Pamf : Un nouveau scandale de six milliards
Publié le jeudi 12 juin 2014   |  Adjinakou


Le
© Autre presse par DR
Le President Béninois Boni Yayi


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La mauvaise gestion du bien public continue de se répandre sous le régime Yayi, Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion du Projet d’aménagement des massifs forestiers d’Agoua, des Monts Couffè et Wari-Maro (Pamf) en dit long. En effet, lors de la plénière de ce mardi 10 juin 2014, les députés ont dénoncé certaines pratiques de malversations auxquelles s’adonnent des cadres béninois qui se cachent sous la casquette de la mouvance présidentielle.

Au nombre des maux dont souffre le Bénin, figurent en bonne place la corruption caractérisée par la mauvaise gestion des biens publics et les diverses malversations financières. Comme on peut le constater, la gestion qui est faite du Projet d’aménagement des massifs forestiers d’Agoua, des Monts Couffè et Wari-Maro (Pamf), en est la dernière
illustration en date. En effet, les députés suite à une question orale avec débat ont décidé de mettre en place une commission d’enquête pour vérifier la gestion de ce projet. Au terme des travaux les commissaires ont relevé d’importantes irrégularités.

Scandale

A la lecture du rapport des députés, on observe que sur les six milliards de F. CFA engagés pour la réalisation du projet, à peine un milliard a été investi dans le cadre du projet. Ce qui constitue selon le président de l’Assemblée nationale << un drame, un scandale financier que les cadres du ministère de l’Environnement en charge du dossier ont orchestré >>. Mathurin Nago poursuit : << (...) j’ai lu le rapport et j’ai eu le vertige. C’est un projet dans lequel il y a l’hydraulique et on a un ministère de l’Hydraulique. C’est un projet dans lequel on a la construction des écoles et on a un ministère de l’Education. C’est un projet qui a prévu la construction de centres de santé et on a un ministère de la Santé. C’est un projet qui prévoit la production du miel et c’est le ministère de l’Agriculture qui s’en occupe. Je n’ai pas compris comment on a pu fonctionner en dehors de toutes ces structures qui ont déjà de l’expérience dans ces domaines. (...) Nous continuons de ratifier et c’est la même préoccupation ; c’est-à-dire comment ça va être géré. Aujourd’hui, il n’y a aucun cadre législatif qui permet d’encadrer un peu les choses. Chacun fait comme il peut, comme il veut, avec des ressources énormes (...) J’ai un appel à l’endroit du Directeur général actuel des Eaux et Forêts pour qu’il retourne sur le terrain voir ce qu’on peut faire... >>.

Prévenir vaut mieux ...

Les députés pour pallier cette situation ont fait des observations dans leur rapport. Il ’agit de prendre toutes les dispositions pour maintenir les coordonnateurs des projets depuis la phase de la conception jusqu’à la fin des projets pour le bon suivi et la sauvegarde des acquis desdits projets, éviter d’attribuer avec légèreté les marchés publics, et de saucissonner les marchés publics en de petits lots dans le but d’attribuer plusieurs lots à une seule et même entreprise. Aussi souhaitent-ils contraindre les entreprises qui ont encaissé plus que le niveau de réalisation physique des travaux à restituer le trop perçu au trésor public, et de payer toutes les entreprises à la hauteur de leur réalisation physique sur le terrain notamment l’entreprise << La Pierre angulaire >> qui a un taux de réalisation physique de 95% sans aucun paiement.

Cosme Kèkè

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