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Fraternité N° 3622 du 11/6/2014

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Marché de Sékou : Un carrefour d’approvisionnement en fruits
Publié le samedi 14 juin 2014   |  Fraternité


Marché
© Autre presse par DR
Marché de Sékou : Un carrefour d’approvisionnement en fruits


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Des tas d’ananas, de bananes, d’oranges et autres disposés le long de la voie inter-Etats. Ces fruits jaunes ou verts attirent l’attention des usagers. Au moindre ralentissement des véhicules, des femmes affluent pour proposer aux occupants à bord des fruits, parfois au risque de se faire renverser. « J’ai de bons ananas », « Je peux vous servir des bananes plantains… », tout en se bousculant. Ainsi s’anime le marché de fruits de Sékou, une localité non loin d’Allada. Les femmes de ce marché, spécialisées dans la vente des fruits ne s’ennuient pas. Malgré les nuages de poussière qui les couvrent au passage des véhicules, elles s’affairent à offrir leurs fruits aux usagers. Ici, tout se vend et s’achète à bon prix. A en croire ces vendeuses, nous sommes dans une saison où les fruits coûtent moins cher. « Les ananas ne coûtent pas grand-chose. La quarantaine est à 1000 F Cfa. Parfois, je les vends à 1300 F Cfa si les ananas sont bien charnus », confie Odile, tout en ayant un regard sur la voie dans l’attente d’un éventuel client. Non loin d’elle, se trouve Solange, une vendeuse de bananes en régime debout à côté de ses fruits. « Le prix des régimes varie selon la grosseur des bananes qu’ils portent. Ce régime (montrant du doigt un régime portant de grosses bananes vertes) coûte 2500 F Cfa. Par contre, l’autre qui est à côté, je peux le céder à 1500F Cfa », précise-t-elle. Dans ce marché, rares sont les vendeuses qui attendent que les clients viennent vers elles. C’est plutôt elles qui vont vers les clients. Telle dans une course poursuite, parfois avec des fruits en mains, elles vont à la rencontre des clients. Seules les plus habiles arrivent à tirer leur épingle du jeu. Parfois, ces clients se sentent agressés et les repoussent. « On est habitué à tout cela. Mais on n’est pas découragé car, ce qui compte, c’est la vente de nos produits. C’est vrai que les clients ne peuvent pas acheter tout ce qu’on leur propose. Mais tout compte fait, ils achèteront quelque chose. Raison pour laquelle, on court vers eux. Cela augmente notre chance de vendre nos produits », renchérit Roselyne. Ces vendeuses, originaires de cette localité, sont pour la plupart productrices de ces fruits qu’elles vendent. Certaines par contre achètent leurs marchandises directement chez les producteurs. « Pour acheter des fruits moins cher, certains consommateurs viennent directement faire leurs achats ici. Ils viennent le plus souvent de Cotonou et ses environs », précise Solange. « Certaines revendeuses d’Allada et même de Cotonou viennent acheter les fruits ici. Cela leur revient parfois moins cher que de les acheter à Cotonou auprès des conducteurs des bâchées », renchérit Odile. Ce marché de fruits de Sékou s’anime donc pour entretenir la santé des populations du sud-Bénin, car consommer du fruit, fait du bien à l’organisme.

Isac A. YAÏ

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