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Non satisfaction des revendications des magistrats: Michel Adjaka dénonce les «manœuvres» du gouvernement
Publié le lundi 16 juin 2014   |  L`événement Précis




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Le gouvernement ne veut pas satisfaire les revendications des magistrats. Il désire les avoir à ses ordres et ne se soucie point de leur sécurité. Pire, il enclenche via les députés à l’Assemblée nationale une procédure pour ôter aux hommes en toge leur droit à la grève. Ce sont, entre autres, les points évoqués par le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB), Michel Adjaka pour justifier la reprise des grèves dans le secteur judiciaire. Invité sur l’émission hebdomadaire « Zone France » de la télévision Canal 3 Bénin, hier dimanche 15 juin, il n’a pas caché sa colère contre l’équipe qui gère actuellement le Bénin. Il a expliqué que la suppression du droit de grève aux magistrats est une violation de la constitution du 11 décembre 1990. Pour lui, ce droit est garanti par la constitution et ne saurait être supprimé.

Et si, éventuellement, les députés parvenaient à voter cette loi, les magistrats, annonce le président de l’Unama, ont plusieurs moyens pour riposter. Abordant la sécurité des juges, l’invité de Canal 3 Bénin a indiqué que le gouvernement ne fait rien pour préserver les professionnels de la justice des dangers qui les menacent dans l’exercice de leur profession. Leur sécurité, fait-il savoir, est perpétuellement menacée. Et ils n’ont aucune assurance de la part de l’équipe de Boni Yayi. Les actions visibles du staff gouvernemental, regrette Michel Adjaka, et son immixtion dans les affaires judiciaires. « Le gouvernement ne veut pas respecter la séparation des pouvoirs », a-t-il déclaré avant de faire constater que dans d’autres pays comme le Togo, aucun membre du gouvernement ne siège au Conseil Suprême de la Magistrature (CSM). Donc, pour lui, confier le poste du président du CSM au chef de l’Etat et celui du deuxième vice-président à son ministre de la justice est une anomalie qu’il urge de corriger. Au nombre des autres irrégularités qui nécessitent des corrections, le magistrat a indiqué qu’il y a plusieurs tribunaux qui sont sans procureur. Le cas de Porto-Novo est le plus frappant. Au demeurant, le passage du président de l’Unamab sur le plateau de Canal 3 Bénin vise à démontrer que le gouvernement fait la sourde oreille face aux revendications des magistrats. Une situation qui, selon lui, n’arrange point les détenus des prisons civiles.

Esckil AGBO

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