Suspension des contrats à façon pour l’égrenage du coton: Les responsables du Groupement des Industries Cotonnières Associées sollicitent l’aide de Nago #aCotonou

Économie

Suspension des contrats à façon pour l’égrenage du coton: Les responsables du Groupement des Industries Cotonnières Associées sollicitent l’aide de Nago

Publié le mercredi 18 juin 2014 | Le Confrère de la Matinée

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Assemblée nationale du bénin
Photo: Mathurin Nago, Président de l’Assemblée Nationale

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Activités économiques

La situation délicate concernant la filière du coton était il y a quelques jours au cœur des échanges entre Mathurin Nago, Président de l’institution parlementaire et le personnel du Groupement des Industries Cotonnières Associées. Ceci à l’occasion d’une audience à eux accordée par la première autorité du Parlement dans le but de s’imprégner à fond des réalités de la filière coton. Cette ultime rencontre a été une opportunité pour les responsables de la Compagnie cotonnière du Bénin dont l’usine est à Kandi, celle de N’Dali et de Bohicon sans oublier l’Industrie Cotonnière Béninoise de Péhunco et celle d’égrenage des dérivés du Coton (IBECO) basée à Kétou, d’exhorter le président de l’Assemblée nationale à plaider pour la renégociation du contrat pour eux auprès du gouvernement. Une nouvelle donne qui leur permettra de sauver plus de 1500 emplois et la reprise des activités économiques au niveau des communes abritant les usines d’égrenage. Cette démarche desdits responsables fait suite à un semblant de refus de l’exécutif de ne plus vouloir renégocier les contrats d’égrenage à façon conclus la saison précédente avec les usines dudit Groupement. Ce qui justifie leur démarche en direction de la représentation nationale pour une éventuelle action en leur faveur. Au sujet de la question, il mérite de signaler que l’égrenage à façon ainsi que les prix fixés d’office par l’Etat ont occasionné d’énormes pertes aux sociétés d’égrenage. Des manques à gagner estimés à des milliards de francs CFA. Mais le résultat a été positif pour l’Etat. Une situation sérieuse, laquelle a poussé l’IGA-GIE à solliciter les services du Parlement pour une renégociation des contrats pour l’égrenage à façon. Une position portée à l’attention du premier responsable de l’institution, Mathurin Nago par Francis Houssou, Djèmil Kabirou et consorts agissant au nom du Personnel dans le souci que le Gouvernement leur retournent l’entièreté de leurs activités à savoir l’achat de la matière première qu’est le coton, sa transformation dans les usines et la commercialisation de la fibre et de la graine.

Yves HOUETO

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