Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Adjinakou N° 2467 du 19/6/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Elections au Bénin : Qui va présider la Céna permanente ?
Publié le vendredi 20 juin 2014   |  Adjinakou


L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien ministre du travail, Emmanuel Tiando


 Vos outils




Avec la désignation par les députés mardi dernier du représentant des magistrats devant siéger au sein de la prochaine Commission électorale nationale autonome (Céna), on sait désormais quelle est la configuration définition de l’organe qui aura à charge l’organisation des élections au Bénin pendant les sept prochaines années.

En attendant donc l’installation des cinq membres de la Céna, les tractations pour le positionnement à la tête de l’institution vont bon train.

Qui de la mouvance ou de l’opposition aura l’insigne honneur de contrôler l’organe à charge de l’organisation pratique des élections au Bénin ? C’est l’interrogation qui taraude les esprits depuis l’élection complète des membres de la prochaine mandature de la Commission électorale nationale autonome (Céna).

Depuis le 20 mai 2014 où les élus du peuple ont suspendu le processus de désignation des membres de la Céna, c’est seulement le 17 juin dernier que le processus repris a permis de désigner le représentant des magistrats au sein de cet organe politique.

Geneviève Bocco Nadjo a obtenu la clémence des députés. C’est une avancée dans la mesure où le blocage du processus de désignation a fait naitre des supputations qui faisaient état de ce qu’il faut enclencher la révision du code électorale. Ce qui va certainement s’étaler sur des semaines créant ainsi une impasse dans la désignation des membres de la Céna.

L’alliance entre Bocco Nadjo et les députés qui ont porté leur choix sur elle a donc payé débloquant ainsi la situation à ce niveau. La Céna composé de deux représentants de la majorité parlementaire et autant pour la minorité et le représentant des magistrats, n’attend que son installation officielle pour se mettre au travail. Et sa première tâche sera de distribuer les rôles aux membres. Et les tractations pour le poste le plus en vue, la présidence, ont démarré.

Elles se jouent entre les deux grandes composantes de l’Assemblée nationale. Il s’agit de la majorité et la minorité parlementaire. Outre la désignation de leurs différents représentants respectifs, les deux grandes composantes parlementaires sont également au cœur de l’élection du magistrat devant siéger au sein de cette commission. C’est dire que le prochain président de la Céna sera issu sans doute de ces deux entités politiques parlementaires.

Rude bataille…

En effet, la Céna qui va être installée dans les tous prochains jours a un caractère tout spécial : elle sera permanente et aura donc un mandat de sept ans. Quand on sait donc que c’est cette Céna qui aura à charge l’organisation des prochaines communales, des législatives et même de la présidentielle, il y a de quoi comprendre les motivations de toutes les chapelles politiques engagées dans la recherche effrénée du contrôle de l’organe.

Le camp de la minorité parlementaire comme celui de la majorité parlementaire s’activent donc dans des tractations qui en vérité, ne donnent aucun bord gagnant à l’étape actuelle des choses. Toutefois, des indiscrétions laissent entendre que des concessions sont en cours afin que les différentes forces en présence se distribuent les postes de la présidence, la coordination, et la trésorerie. Doit-on le préciser, Emmanuel Tiando qui a été désigné par la mouvance et dont le nom est fortement cité pourrait prendre la tête de l’organe.

Marc Gbaguidi

 Commentaires